La classe politique tunisienne est divisée, à l’image du plateau, aujourd’hui Jeudi 18 Février, de l’émission Midi Show sur Radio Mosaïque Fm. En effet, le 1er invité, le leader d’Ennahdha Noureddine Bhiri a considéré que la Constitution n’autorise pas le Président de la République à s’opposer à un remaniement ministériel, validé par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Bhiri a assuré que Méchichi a toute la latitude de remanier son gouvernement, sans que Saied n’ait aucun Droit à s’y opposer. Il a accusé le Président de la République de créer le vide dans 11 ministères, ce qui a influé sur la bonne marche des rouages de l’Etat et l’image de la Tunisie à l’étranger.
A l’opposé de cette approche de Bhiri, le député Hatem Mliki a demandé, quant à lui, au Chef du gouvernement, Hichem Méchichi, de démissionner vu l’absence des conditions minimales pour la réussite de sa mission. Mliki proposer de remplacer le gouvernement Mechichi par une équipe de compétences nationales, qui appliquent le programme sur lequel s’entend le Dialogue National.
Mliki considère qu’il est impératif de changer le régime politique, allant jusqu’à proposer de faire un Référendum sur la question en Septembre prochain. Ce différend Bhiri / Mliki traduit la fracture de la classe politique en Tunisie.