La Turquie, qui bloque depuis mai l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan, a des exigences que la Suède ne peut ni ne veut atteindre, a dit ce dimanche le premier ministre suédois.
«La Turquie confirme aussi bien que nous avons fait ce que nous avions dit que nous ferions, mais elle dit aussi qu’elle veut des choses que nous ne pouvons et ne voulons pas lui donner», a affirmé Ulf Kristersson évoquant le processus d’adhésion de son pays à l’Alliance atlantique lors d’une conférence sur la défense et la sécurité en présence du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
«Nous sommes convaincus que la Turquie va prendre une décision, nous ne savons juste pas quand», a-t-il dit avant d’ajouter: «La décision est dans le camp de la Turquie». Cette décision dépend notamment de plusieurs facteurs de politique intérieure turque.
Fin décembre, Ankara avait relevé des «mesures positives» prises par Stockholm, mais réclamait «d’autres pas importants» pour lever ses objections à l’entrée de la Suède dans l’Otan, avait alors indiqué le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.