Le film Illusions perdues faisait office de favori pour la 47e cérémonie des Césars, avec ses quinze nominations, et il l’a été. Cette adaptation du grand roman d’Honoré de Balzac, réalisé par Xavier Giannoli, a remporté sept récompenses, vendredi 25 février, dont celle de la catégorie reine du meilleur film.
Valérie Lemercier a remporté le César de la meilleure actrice pour son film Aline, qui totalisait dix nominations, mais ne repart qu’avec une seule statuette, tandis que Benoît Magimel a reçu le prix du meilleur acteur dans De son vivant, d’Emmanuelle Bercot. Pour la meilleure réalisation, c’est Leos Carax qui remporte la statuette pour son opéra rock Annette, qui totalise cinq récompenses au terme de la cérémonie. Le César du meilleur espoir masculin à Benjamin Voisin et celui du meilleur acteur dans un second rôle à Vincent Lacoste (Illusions perdues, tous les deux). Anamaria Vartolomei a par ailleurs été sacrée meilleur espoir féminin pour son rôle dans L’Evénement, d’Audrey Diwan, film coup de poing sur l’avortement, adapté d’Annie Ernaux, qui a obtenu le Lion d’or à Venise. Aïssatou Diallo Sagna, sage-femme dans le civil, a reçu son César du meilleur second rôle pour La Fracture, un film sur les hôpitaux et la France des « gilets jaunes », où elle joue son propre rôle.
Parmi les déçus, BAC Nord, de Cédric Jimenez, qui comptait sept nominations et repart sans aucune récompense. La cérémonie a par ailleurs été « dédiée » à la mémoire de Gaspard Ulliel, mort il y a un mois, à 37 ans, dans un accident de ski.