Plus de 110 000 personnes ont suivi les appels israéliens à évacuer de Rafah ces derniers jours. Sans approvisionnement en carburant dans prochains jours, cinq hôpitaux et plus de 20 centres de santé seront inopérationnels, a affirmé vendredi à la presse à Genève un responsable de l’ONU. Le terminal de Rafah «est et reste fermé», empêchant tout arrivée d’assistance humanitaire, a expliqué un représentant du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Les récents bombardements ont affecté les communications et le carburant manque depuis ces restrictions il y a cinq jours. De même, la production de pain va devenir presque impossible en raison de ces difficultés. «Si les opérations humanitaires ne reprennent pas dans les 24 à 48 prochaines heures, la situation va encore se détériorer», a renchéri un responsable du Fonds des Nations Unies sur l’enfance (UNICEF).
« La situation a atteint une urgence encore plus sans précédent », a ajouté le représentant d’OCHA. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dû annuler des missions dans le nord de la bande de Gaza pour garantir suffisamment de carburant pour les centres de santé dans le sud, précise une porte-parole de l’institution.