Le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a approuvé tôt mardi une liste de « cinquante prisonnières » palestiniennes susceptibles d’être libérées dans le cadre d’une prolongation de la trêve. Parmi elles, se trouve Ahed Tamimi, 22 ans, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre dans un raid israélien en Cisjordanie occupée. La jeune femme est accusée d’« incitation au terrorisme » pour un message menaçant posté sur Instagram. Sa famille affirme qu’elle n’en est pas l’autrice.
La jeune femme est notamment connue pour avoir giflé fin 2017, alors qu’elle n’avait que 16 ans, un soldat israélien qui tentait de rentrer chez elle après que l’armée avait grièvement blessé l’un de ses cousins au cours d’un raid. Filmée, la scène avait fait le tour du monde. La jeune femme avait été condamnée, au côté de sa mère, à huit mois de prison et à une amende de 5 000 shekels (1200 euros).