Trois combattants du Hezbollah « de nationalité libanaise » et un Syrien ont été tués vendredi dans une frappe de drone israélienne sur leur voiture dans le sud de la Syrie, a corrigé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui dans un premier temps, faute d’avoir pu identifier les corps, ceux-ci ayant été retrouvés « carbonisés », avait fait état de « quatre combattants travaillant pour le compte » du parti chiite libanais, sans être en mesure de préciser leur nationalité.
Vendredi soir, le Hezbollah a fait savoir que trois de ses combattants ont été tués, sans plus de précision.
La veille, l’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, avait rapporté que l’armée israélienne « avait frappé avec huit missiles » des sites près de Damas, ainsi qu’un « poste militaire des forces du régime dans la province de Qouneitra », sans faire état de victimes, en réponse à un « bombardement du Golan syrien » annexé par Israël.
Le 2 décembre, deux Syriens combattant pour le Hezbollah pro-Iran, et deux officiers des gardiens de la révolution iraniens, l’armée idéologique de l’Iran, avaient péri dans des frappes aériennes israéliennes sur des sites du Hezbollah, près de Damas, selon l’OSDH.
Le 8 novembre, trois combattants du Hezbollah, mouvement allié au Hamas, avaient été tués dans des frappes israéliennes contre des positions du parti près de Damas, avait indiqué l’OSDH.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie voisine depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays, ciblant des positions de l’armée syrienne et des groupes affiliés à l’Iran, tel que le Hezbollah. Ces frappes se sont multipliées depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.