La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la France mercredi 14 septembre pour ne pas avoir correctement étudié les demandes de rapatriement de familles de djihadistes en Syrie. Invitée sur France Inter, la secrétaire d’État chargée de l’Enfance réagit.
«Nous allons prendre en compte les prescriptions de la Cour pour mieux écouter les demandes des familles en France, a déclaré Charlotte Caubel. Les conditions de rapatriement sont complexes, ce sont des opérations qui engagent nos forces de sécurité.»
La secrétaire d’État estime «à titre personnel» urgent de rapatrier les enfants de djihadistes. «Ils n’ont pas choisi la radicalité de leurs parents, ils ne peuvent pas être tenus responsables des faits commis par eux, estime-t-elle. Ce sont des victimes et il faut aujourd’hui les accueillir au plus vite.» Et d’ajouter : «Nous en avons accueilli plus de 200 sur le territoire», et tous, précise-t-elle, ont été pris en charge par les forces de sécurité intérieure, l’Éducation nationale et la protection judiciaire de la Jeunesse. Ce, afin de les accompagner et répondre au mieux à leur traumatisme. Les enfants doivent rentrer.»