Le gouvernement militaire du Mali a rejeté le rapport de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) faisant état d’abus commis par les forces de sécurité du pays et le groupe paramilitaire Wagner.
Dans sa déclaration, le gouvernement déplore la position négative adoptée par la FIDH sur les « progrès remarquables réalisés par l’armée malienne dans la lutte contre le djihadisme et la sécurisation de la population malienne ».
Dans ses observations, Bamako assure que les forces armées maliennes agissent dans le strict respect des droits de l’Homme et dénonce les accusations sans preuves visant à ternir l’image de l’armée malienne.
Les autorités de la transition nient également tout ciblage ethnique de certaines communautés dans le conflit, et affirment que les violations présumées des droits humains qui leur ont été signalées ont été traitées par la justice militaire.
La Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) a dévoilé ce jeudi à Dakar, un rapport documentant les abus commis par toutes les parties au conflit au Mali. Intitulé « Au centre du Mali, victimes et bourreaux vivent ensemble », ce document de 84 pages, faisant état d’exécutions sommaires, de massacres et de viols collectifs, est rejeté par Bamako.