Des organisations de défense de l’environnement, dont Greenpeace Afrique, ont alerté lundi 22 août sur les menaces dont elles affirment faire l’objet du fait de leur opposition à la vente aux enchères de blocs pétroliers en République démocratique du Congo (RDC).
Trois semaines après les appels d’offres lancés par le gouvernement pour trente blocs pétroliers et gaziers en RDC, « les défenseurs de l’environnement continuent de faire face à des menaces directes », assurent dans un communiqué huit de ces organisations.
Outre Greenpeace, les signataires sont notamment la Rainforest Foundation ou encore le réseau pour la Conservation et la réhabilitation des écosystèmes forestiers (CREF). « Des déclarations de certains ministres du gouvernement congolais ont attisé les flammes », déplorent ces organisations, en « exigeant que les autorités adoptent un discours plus tolérant et prennent des mesures pour protéger les droits des défenseurs de l’environnement ».
Le gouvernement de RDC a lancé fin juillet des appels d’offres pour l’exploitation de vingt-sept blocs pétroliers et trois gaziers, en promettant de veiller au respect des normes environnementales. Dans une précédente déclaration, Greenpeace avait dénoncé ces projets d’exploitation pétrolière et gazière, mettant en garde contre les conséquences catastrophiques qu’ils pourraient avoir sur les communautés riveraines, sur la biodiversité et sur le climat car touchant notamment un complexe riche en tourbières.