Le ministre des Finances britannique Jeremy Hunt a dévoilé ce jeudi un budget d’austérité pour redresser les finances du Royaume-Uni avec 55 milliards de livres de hausses d’impôts et coupes dans la dépense publique, bien que le pays soit déjà entré en récession. «C’est un plan de stabilité équilibré», «j’ai essayé d’être juste en demandant à ceux qui ont plus de contribuer plus», a fait valoir Jeremy Hunt, au ton sobre, devant le Parlement.
«Le Royaume-Uni, comme d’autres pays, est maintenant en récession» selon l’OBR, l’organisme public de prévisions budgétaires, a fait valoir Jeremy Hunt et son produit intérieur brut (PIB) va encore baisser de 1,4% en 2023. Il a dévoilé «trois priorités : la stabilité, la croissance et les services publics». La stabilité, après les turbulences financières du précédent gouvernement, vient en haut de la liste, et avec elle la lutte contre l’inflation «qui touche le plus les plus pauvres».
En énumérant un ensemble de mesures de «consolidation» budgétaire de 55 milliards de livres au total, il a mentionné l’abaissement du seuil le plus élevé de l’impôt sur le revenu, et un relèvement de la taxe sur les revenus exceptionnels des géants pétroliers et énergétiques, dopés par la flambée énergétique et la guerre en Ukraine.