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Schizophrénie

Nejib Ouerghi par Nejib Ouerghi
depuis 2 ans
dans Editoriaux, Les infos du jour
Le dialogue aura lieu au Bardo
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 Il semble que les tunisiens, toutes catégories confondues, sont atteints d’une sorte de schizophrénie incurable. Un mal insidieux à l’origine de tous les problèmes que nous vivons et qui ne cessent de s’amplifier par la propension qui a gagné le corps social à développer un discours et à agir à contre-sens. Quand il faut se mobiliser on divise. Quand il faut accélérer les réformes, on fait tout pour les bloquer. Quand il faut assainir le climat politique, on verse dans les polémiques stériles. Au lieu de construire un projet, on fait tout pour détruire l’édifice.

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Les exemples sont légion et dans le tourbillon que vit le pays, chaque jour apporte son lot de contradictions qui renseignent amplement sur le blocage que vit notre société, les incohérences de notre classe politique qui, faute de pouvoir agir avec promptitude et efficacité, préfère verser dans l’autoflagellation et les faux fuyants et l’insouciance qui prend le dessus sur tout esprit citoyen.

Un premier contre-exemple nous vient du chef du gouvernement qui, sur la sellette, a préféré faire le buzz en espérant monter au créneau. 

En présidant samedi soir la réunion de la cellule de crise au ministère de la Santé, il n’a pas trouvé de meilleur alibi pour se disculper de toute responsabilité de la gestion calamiteuse du gouvernement de la pandémie du COVID-19, que d’orienter ses flèches aux défaillances du système de santé, au déficit d’anticipation et de synchronisation et, sic à une communication décalée. Ses propos particulièrement virulents laissent pantois. En soutenant avec une légèreté déconcertante, qu’il « faut tirer au clair toutes les informations contradictoires qui circulent, il faut arrêter avec tout ce cirque ! Il y a un réel problème de communication. Il faut centraliser l’information et rassurer les citoyens, non pas leur mentir mais leur donner l’information pertinente », on a eu l’impression que le chef du gouvernement vit sur une autre planète. De la sorte il reconnaît, en tant que chef de gouvernement, qu’il existe un réel dysfonctionnement au sein même de l’action de l’équipe qu’il préside, que le drame que vivent nos régions, nos structures hospitalières, et les carences constatées à tous les échelons, sont indépendants de sa volonté. En période de crise, un chef de gouvernement à le devoir moral d’assumer entièrement ses responsabilités, faire prévaloir l’esprit de solidarité au sein de son équipe et mobiliser tous les moyens humains et matériels pour identifier des solutions et distiller des messages de confiance. Dans le cas d’espèce, Hichem Mechichi a fait preuve d’un grand amateurisme, en adressant ses piques au ministre de la santé publique, il a failli à son devoir moral en cherchant un bouc émissaire qui lui permet de fuir ses responsabilités. Dans tous les cas d’espèce, sa sortie nocturne risque de lui nuire plus que   de renforcer sa position inconfortable qui dure depuis maintenant plus de six mois. En matière de communication, il n’a fait que remuer le couteau dans une vieille plaie. Celle de l’absence d’une communication gouvernementale en temps de crise qui permet à l’opinion publique d’être bien informée, avertie et non pas prise en otage de calculs politiciens ou de règlements de comptes. 

La loi sur la relance économique et la régularisation des infractions de change votée le 12 juillet dernier par l’Assemblée des Représentants du Peuple a fourni un autre exemple de la schizophrénie qui ronge notre classe politique, société civile et experts de tous genres. Cette loi, dont la paternité revient au gouvernement Fakhfakh, s’est transformée, comme on s’y attendait, en un sujet de controverse et de surenchères. Ses détracteurs les plus virulents d’aujourd’hui étaient pourtant, du temps de Elyes Fakhfakh, ses défenseurs les plus fervents. 

   Comme les temps passent et les alliances changent, on s’est contenté d’entendre un seul son de cloche, celui qui prétend que cette loi    n’est qu’un paravent pour favoriser le blanchiment d’argent, pour protéger ceux qui ont dépouillé la Tunisie et servir les intérêts des contrebandiers. 

Au lieu de discuter du fond, des dispositions de cette loi, les mêmes députés qui ont participé activement, que ce soit en commission ou en plénière, à l’amendement de cette loi, se sont évertués, par la suite, à la descendre en flamme.  Dans cette guerre de positionnement sans merci qu’ils se livrent, ce n’est pas tant l’intérêt des tunisiens ou du pays qui les intéresse au premier chef, ils usent de tous les moyens pour développer des faux alibis, empester la vie des tunisiens sans pour autant présenter ni d’alternative ni arguments qui permettent de discerner le bon grain de l’ivraie.

Nejib Ouerghi

Nejib Ouerghi

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