Sciences Po Pari, accusé de laisser prospérer l’antisémitisme sur fond de mobilisation étudiante pro-Gaza, affronte un feu roulant de critiques qui jugent, au grand dam d’une partie des étudiants, que l’école des élites s’engage dans la dérive des campus américains.
Deux jours après l’occupation d’un amphithéâtre par environ 300 militants pro-palestiniens qui s’est soldée par des accusations d’antisémitisme de la part de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), la tempête soufflait encore fort jeudi sur la grande école. La préfecture de police a interdit un rassemblement à 18 heures devant Sciences Po à l’appel du collectif Urgence Palestine. De quoi attiser les braises d’une polémique devenue une quasi-affaire d’Etat.