Plus de 48 heures après le séisme, les secouristes s’activent à Ouirgane (Maroc). Sans relâche, les hommes déblayent les gravats, mais les images de rescapés sortis des décombres sont rares. Parfois pourtant, l’espoir renaît. Derrière les secouristes, des habitants hurlent alors qu’ils espèrent un miracle. Plus de 2 500 personnes sont déjà mortes.
Les scènes sont les mêmes dans les autres douars touchés où des centaines de maisons ont été éventrées. Ce sont les habitants qui déblayent à la main. Les conditions sont difficiles, mais certaines personnes ont pu être sorties des décombres. Beaucoup tentent de retrouver les survivants, alors qu’ils restent encore beaucoup de disparus.
Ce lundi, Rabat n’avait toujours pas sollicité d’aide française, suscitant l’étonnement alors que le pays est reconnu pour son expérience en cas de catastrophe naturelle et que le président Emmanuel Macron a déclaré dimanche que la France était prête à intervenir « à la seconde » où les autorités marocaines le demanderaient. « C’est une mauvaise querelle, une querelle tout à fait déplacée », a déclaré la ministre Catherine Colonna, sur la chaîne BFMTV. « Le Maroc n’a refusé aucune aide, aucune proposition. Ce n’est pas comme ça qu’il faut présenter les choses », a-t-elle ajouté, martelant que « le Maroc est souverain ». Le pays « est seul en mesure de déterminer quels sont ses besoins et le rythme auquel il souhaite que des réponses soient apportées », a-t-elle ajouté.