La municipalité de Tunis mène des investigations autour de soupçons de malversation liés à ses employés. La première affaire concerne des pots-de-vin empochés lors de l’enregistrement de contrats de mariage. La deuxième est liée à la nomination d’un inspecteur général, en tant que directeur de l’agence des services environnementaux, ce qui a créé une situation de conflits d’intérêts, a-t-on révélé lors du conseil municipal réuni, hier lundi, 13 juin.
Au terme de cette session extraordinaire du Conseil municipal, la maire Souad Abderrahim, citée par la TAP, a déclaré que les investigations et les vérifications des dépositions des témoins, quant à la véracité du conflit d’intérêt présumé, se poursuivent ; cette question sera tranchée ultérieurement, a-t-elle dit.
Les membres du conseil municipal ont appelé « à statuer rapidement sur ces soupçons, lesquels attentent à la réputation de la municipalité ».
La maire et chekhet el-Médina, Souadh Abderrahim a présidé hier, lundi soir, les travaux de la première session extraordinaire du conseil municipal de Tunis de l’année 2022, pour l’examen de certains sujets urgents, rapporte la page officielle de la municipalité de Tunis.
Faute de quorum, soit la majorité absolue des membres, le conseil municipal a reporté l’examen de points inscrits à l’ordre du jour, dont des demandes de dédommagements, d’indemnisation et de cession de logements extorqués, auparavant, pour utilité publique ; dont la période de régularisation s’est prolongée.