L’armée et les paramilitaires en guerre au Soudan ont accepté un énième cessez-le-feu de 24 heures, entré en vigueur samedi matin et négocié la veille par les médiateurs américain et saoudien. Les précédentes trêves n’ont quasiment jamais été respectées depuis que le conflit a éclaté le 15 avril.
Les annonces de trêves se suivent et se ressemblent. Un cessez-le-feu est entré en vigueur, samedi 10 juin, (à partir de 6 h, heure de Khartoum) au Soudan, où les habitants ont peu d’espoir de le voir appliqué après de nombreuses trêves violées en bientôt deux mois de conflit qui a conduit à une grave crise humanitaire.
Les camps des deux généraux en guerre ont accepté une trêve de 24 heures, avait annoncé vendredi le médiateur saoudien, qui accueille depuis des semaines des négociations entre les belligérants.
Trois heures après l’entrée en vigueur de la trêve, des habitants de différents quartiers de la capitale soudanaise ont indiqué à l’AFP qu’ils n’avaient entendu ni bombardements ni affrontements.
« Une trêve d’un jour est la moindre des choses à laquelle on aspire. On a hâte d’en finir avec cette foutue guerre », a déclaré à l’AFP Mahmoud Bachir, un habitant du quartier de Bahri.
Les parties se sont engagées à cesser les violences dans tout le pays pour permettre « l’arrivée de l’aide humanitaire », selon le ministère saoudien des Affaires étrangères.