Le porte-parole du tribunal de première instance de Sousse 1, Wissem Cherif, a annoncé l’arrestation de neuf personnes impliquées dans un complot contre la sûreté de l’État. Les accusations portent sur l’espionnage, la traite des êtres humains, et le blanchiment d’argent.
Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse le 8 août 2024, Wissem Cherif a précisé que les personnes arrêtées comprennent une femme de nationalité européenne, une autre femme d’un pays voisin, trois individus originaires d’Afrique subsaharienne, et quatre Tunisiens. Les forces de l’ordre ont mené un raid sur un appartement à Bouhssina, Sousse, où ces individus étaient actifs, saisissant onze ordinateurs de bureau.
L’enquête a révélé que l’appartement servait de centre d’appels destiné à assister des migrants irréguliers en Europe. La femme de nationalité européenne était à la tête de cette opération, qui utilisait un prétendu cabinet pour régulariser la situation des migrants en collaboration avec des avocats étrangers. Ce cabinet n’a cependant aucune existence légale en Tunisie.
Wissem Cherif a ajouté que la femme de nationalité européenne se trouvait illégalement en Tunisie et était chargée de diriger cette entreprise pour le compte d’un homme européen non résident en Tunisie.