En moins de 24 heures, un millier d’Irakiens ont dû consulter pour des troubles respiratoires occasionnés par une nouvelle tempête de sable, la septième en un mois. Les habitants de six provinces irakiennes, dont la capitale Bagdad, et la grande région semi-désertique d’Al-Anbar, dans l’ouest du pays, ont une fois encore découvert hier matin à leur réveil un épais nuage orangé, avec le sable s’infiltrant dans les maisons.
À un tel point que les autorités sanitaires des provinces d’Al-Anbar et de Kirkouk, au nord de Bagdad, ont appelé les habitants « à ne pas sortir de leur domicile », comme l’a rapporté l’agence de presse étatique INA. Les hôpitaux de la province d’Al-Anbar ont accueilli depuis minuit mercredi plus de 700 patients souffrant de difficultés respiratoires, selon un décompte fourni par le porte-parole des autorités sanitaires locales, Anas Qaïs, interrogé par INA.
La province de Salaheddine, dans le centre, a recensé plus de 300 cas similaires. Tout comme la province centrale de Diwaniya et celle de Najaf, au sud de Bagdad, qui ont chacune enregistrée une centaine de cas, toujours d’après l’agence.