À l’approche des élections présidentielles égyptiennes, qui se tiendront du 10 au 12 décembre, des personnes en difficulté financière font la queue devant des coopératives gérées par l’État pour essayer d’acheter de maigres rations de sucre subventionné.
C’est, constate le site Zone Bourse, le dernier signe en date des pressions économiques qui se sont fortement accrues depuis le début de l’année dernière, laissant les Égyptiens aux prises avec la flambée des prix et une pénurie de devises étrangères non résolue, et éclipsant les promesses de faire avancer les réformes retardées.
Malgré les difficultés économiques, le président Abdel Fattah al-Sissi devrait se diriger vers un troisième mandat, les mouvements d’opposition crédibles ayant été écartés ou écrasés et le pays le plus peuplé du monde arabe ayant été distrait par la guerre dans la bande de Gaza voisine.
Mais une fois le vote terminé, les analystes surveilleront de près les mesures d’austérité qui, selon eux, ont été reportées pour les élections et pourraient commencer à remettre de l’ordre dans les finances égyptiennes.