Quelque 173 migrants béninois sont volontairement rentrés dans leur pays, mardi, sur un vol charter en provenance de la Tunisie, où ils projetaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée indique une publication de l’ ‘Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur le réseau X.
« Hier, l’@OIMBenin en collaboration avec @gouvbenin ont accueilli 173 migrants béninois rentrés volontairement de Tunisie par vol charter », a indiqué l’OIM, affirmant que les revenants seront réintégrés dans leurs communautés respectives.
« Avec nos partenaires, nous veillerons à la réintégration durable des migrants de retour dans leurs communautés », a souligné la même source.
« Ce retour fut rendu possible grâce à l’initiative conjointe UE-OIM qui vise à renforcer la protection et les capacités des migrants de retour volontaire à dans leur pays d’origine », a également fait savoir un communiqué de l’OIM.
Du 1er janvier 2024 au 28 mai inclus, l’OIM a aidé 3.424 migrants à rentrer volontairement dans leur pays d’origine depuis la Tunisie grâce à des vols commerciaux et charters.
Ce rapatriement volontaire intervient après le drame survenu dans la nuit du 16 au 17 mai courant, lorsqu’une embarcation transportant une cinquantaine de migrants irréguliers a chaviré au large des côtes tunisiennes, faisant de nombreuses victimes, entre autres, des Béninois.
Dans un communiqué en date du 18 mai, le ministère béninois des Affaires étrangères avait annoncé, en conséquence, le retour volontaire de 165 migrants, en coordination avec les autorités tunisiennes, ses partenaires et une mission consulaire à Tunis.
Les flux migratoires ne cessent d’augmenter en Méditerranée , en partance de l’Afrique à destination de l’Europe, au cours des dernières années.
« La distance parcourue varie de moins de 100 kilomètres, depuis le point le plus proche sur la côte africaine, à plus de 1600 kilomètres… », selon une évaluation du Conseil de l’Union européenne, qui multiplie les mesures et les programmes de coopération avec, notamment, les pays de transit, dont la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, pour lutter contre la migration clandestine.