Thomas Friedman, éditorialiste du New York Times considéré comme très proche du président américain Joe Biden, rend compte des conditions posées par l’Arabie saoudite dans le cadre des négociations entre Washington et Riyad pour tenter de conclure un accord de normalisation avec Israël. Il rapporte que l’Arabie saoudite exige une période de trois à cinq ans pour la création d’un État palestinien qui sera également conditionné aux réformes que l’Autorité palestinienne devra mener, afin qu’elle devienne un organe capable de gouverner, auquel les Palestiniens font confiance et qui est également considéré comme efficace par Israël. La deuxième condition de l’Arabie saoudite porte sur le gel des constructions dans les implantations israéliennes de Judée-Samarie. La troisième condition est le retrait de Tsahal de la bande de Gaza. En arrière-plan, on estime déjà que sans cessez-le-feu dans la bande de Gaza et sans accord d’otages, il ne sera pas possible de conclure un accord de normalisation.