La frappe sur un bâtiment de Damas a tué ce samedi au moins dix personnes, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), parmi lesquelles deux responsables iraniens, de source militaire iranienne.
« Le bilan est passé de six à dix morts après que des corps encore coincés sous les décombres ont été récupérés », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH, une ONG basée à Londres et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.
Cette frappe attribuée à Israël, ennemi juré de l’Iran, survient sur fond de craintes d’un débordement de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, un allié de Téhéran.
En Israël, l’armée interrogée par l’AFP sur le raid à Damas a répondu qu’elle ne «commentait pas les informations des médias étrangers».
Deux membres du Hamas tués par une frappe aérienne au Sud-liban
Une frappe israélienne a également tué ce 20 janvier deux membres du Hamas qui circulaient en voiture au Sud-Liban, a appris Reuters auprès de trois sources sécuritaires. Cette frappe est la dernière en date d’une série d’attaques commises par Israël contre les groupes palestiniens basés dans le sud du Liban ainsi que contre le Hezbollah, mouvement chiite pro-iranien, qui tirent des roquettes en direction du nord de l’État hébreu.