Goûter plus de 3 500 bonbons par mois pour un salaire annuel de 100 000 dollars canadiens (77 000 euros), le tout depuis son canapé. Voilà une offre d’emploi alléchante publiée par Candy Funhouse, une boutique canadienne de friandises en ligne, qui recherche son nouveau « directeur général des confiseries ».
Le rôle consiste « à mener la politique de confiserie ’Funhouse’ » et à aiguiller les « trois ’bonbonlogues’ » déjà présents.
« Au début de l’année dernière, nous étions à la recherche de bonbonlogues, nos goûteurs de saveurs originales », a indiqué Vanessa Janakijevski-Rebelo, porte-parole de Candy Funhouse à l’AFP. « Nous cherchons maintenant notre directeur général des confiseries, qui guidera nos bonbonlogues tout en douceur ! »
Il incombera à l’heureux élu de nombreuses responsabilités, comme l’approbation de nouveaux produits à l’aide du « label DGC (Directeur Général des Confiseries) », l’organisation de « réunions du conseil des confiseries » ou encore le rôle de « goûteur en chef ». Sans oublier la prise en charge de « tout ce qui est amusant » dans l’entreprise.
L’offre est ouverte à toute personne vivant en Amérique du Nord et ayant 5 ans ou plus.
Il faut, bien évidemment, avoir « des papilles en or » et « une passion pour les sucreries », précise l’offre d’emploi.
Candy Funhouse a indiqué avoir déjà reçu plus de 100 000 candidatures en deux semaines. « La majorité provient d’adultes, mais environ 25 % sont des enfants », a détaillé la porte-parole.
Sur les réseaux sociaux, l’annonce rencontre un franc succès chez les internautes de tous les âges. Un utilisateur américain, Matthew Crooks, a ainsi indiqué sur Twitter que sa fille de 8 ans avait postulé, et même créé son profil LinkedIn pour l’occasion.
« C’est officiel @candyfunhouseca, elle a postulé. Merci de l’aider à découvrir le travail et l’importance d’un CV solide, même si elle n’a que 8 ans », a-t-il écrit.
Une fois sélectionné, le recruté sera soumis à « une formation poussée à la dégustation » et bénéficiera, bien sûr, d’une assurance dentaire intégrale.