Le chef de la police israélienne, Yaakov Shabtai, a ordonné ce samedi en coordination avec le ministre de la Sécurité intérieure, Omer Barlev, de lui soumettre dans les prochains jours les conclusions d’une enquête sur la conduite des policiers lors des funérailles de la journaliste Shireen Abu Akleh la veille à Jérusalem. « La police israélienne soutient ses policiers, mais en tant qu’institution professionnelle est prête à apprendre et à s’améliorer, elle compte tirer également des leçons de l’incident », a-t-il été affirmé dans un communiqué.
« Par conséquent, le chef de la police israélienne, en coordination avec le ministre de la Sécurité intérieure, a ordonné qu’une enquête soit menée, et que les conclusions lui soient présentées dans les prochains jours », a-t-il été ajouté. Selon le vice-ministre israélien de la Défense, « il n’y avait aucune intention de nuire à l’honneur de la famille lors d’un dernier hommage à une personne chère ». « Mais Israël ne peut pas permettre des émeutes à Jérusalem », a expliqué Alon Schuster à la radio Kan Reshet Bet. D’après un communiqué de la police émis vendredi, des « émeutiers ont empêché les membres de la famille de charger le cercueil dans un corbillard pour se rendre au cimetière, comme convenu avec la famille (…) La foule a refusé de remettre le cercueil dans le corbillard et la police est intervenue pour l’empêcher de le prendre. Durant l’émeute déclenchée par la foule, des bouteilles en verre et d’autres objets ont été jetés ». La communauté internationale a dénoncé l’intervention de la police israélienne vendredi aux funérailles de la journaliste d’Al Jazeera, tuée mercredi d’une balle dans la tête.