Dans le centre de la bande de Gaza, la famille al-Tabatibi avait célébré le premier vendredi du ramadan et préparait le repas matinal avant le jeûne lorsqu’une frappe a tué 36 d’entre eux samedi à l’aube. «C’est ma mère, mon père, ma tante, mes frères», a raconté à l’AFP Mohammad al-Tabatibi, 19 ans, en montrant les corps alignés dans l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah.
« Ils ont bombardé la maison alors que nous étions dedans. Ma mère et ma tante préparaient le sohour », dans cette maison du camp de réfugiés de Nuseirat où Mohammad et sa famille, venus du nord du territoire palestinien, s’étaient installés chez des parents après le début de la guerre. «Je ne sais pas pourquoi ils ont bombardé la maison», dit encore Mohammad, en état de choc et lui-même blessé à la main gauche. «Je ne sais pas pourquoi ils ont bombardé la maison», dit encore Mohammad, en état de choc et lui-même blessé à la main gauche.