La rivalité entre le Maroc et l’Algérie est, une fois encore, source de blocages au sein de l’Union africaine, dont le 36e sommet se tient à Addis-Abeba ce week-end du 18-19 février.
La bataille, explique RFI se joue autour du poste de premier vice-président l’Union africaine pour cette année 2023. Ce siège est traditionnellement attribué au pays amené à décrocher, l’année suivante, la présidence tournante. Elle doit revenir à l’Afrique du Nord
L’Algérie s’est déclarée candidate en premier, suivie quelques jours plus tard par le Maroc, décidé à ne pas laisser à son grand rival les clés de l’institution. Depuis, c’est le blocage. Résultat : le poste de premier vice-président, qui devait être pourvu samedi, est resté vacant.
De sources diplomatiques, la Mauritanie a été approchée pour se porter candidate et pour débloquer la situation. Mais Nouakchott a préféré décliner plutôt que de jouer le rôle risqué d’arbitre.