Les ministres de l’Energie, du Climat et de l’Environnement du G7 se sont réunis ce samedi à Sapporo, au nord du Japon, pour d’ultimes et « difficiles » négociations jusqu’à dimanche, à l’issue desquelles leurs annonces face à l’urgence climatique seront particulièrement scrutées.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d’unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publié en mars.
Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l’activité humaine atteindra 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle dès les années 2030-2035.
Or, l’accord de Paris sur le climat de 2015, que tous les membres du G7 disent vouloir défendre sans relâche, vise précisément à limiter l’augmentation des températures à ce niveau, ou à défaut nettement en dessous de 2°C.
Le G7 se doit aussi de donner le ton contre le réchauffement climatique avant les échéances importantes plus tard cette année que sont le G20 en Inde et la COP 28 à Dubaï, dont le président Ahmed al-Jaber a fait le déplacement à Sapporo.
De nombreuses ONG avaient dit redouter ces derniers jours que cette réunion ministérielle du G7 n’entérine une régression sur le front de l’urgence climatique, du fait notamment des positions conservatrices du Japon.