« Nous sommes prêts à défendre vigoureusement notre entreprise, notre marque et nos produits contre ces accusations sans fondement », peut-on lire dans un communiqué du groupe. Jeudi, la BBC a révélé qu’Olaplex, une entreprise spécialisée dans les soins capillaires, était poursuivie en justice par 28 femmes. Promettant de « réparer les pointes et de rajeunir les cheveux » et vantés par Kim Kardashian ou encore Drew Barrymore, les produits causeraient en réalité une perte de cheveux et l’apparition de cloques, d’après les victimes. L’entreprise américaine, basée à Santa Clara, propose des soins majoritairement utilisés par des personnes ayant recours à la décoloration.
La plainte déposée la semaine dernière en Californie détaille les symptômes précis qu’ont subis les plaignantes : brûlures, plaies ouvertes, infections bactériennes, démangeaisons extrêmes ou encore éruptions cutanées. À l’origine de ces désagréments, deux composés chimiques : le lilial, interdit en mars 2022 dans l’Union Européenne, et le panthénol. « Par prudence », Olaplex a retiré à l’échelle mondiale les deux composants de ses produits. Mais l’entreprise n’a pas, pour autant, rappelé les anciens produits contenant encore les deux composés litigieux.
En réponse à la plainte déposée, Olaplex a réaffirmé que les produits de leur gamme « ne provoquaient pas de perte de cheveux ni de cassure». Sur leur compte Instagram, les posts se multiplient pour défendre l’honneur de la marque.