New York est en effet devenue, pour la première fois, première au classement annuel des villes les plus chères du monde , publié ce jeudi par « The Economist ».
La ville est désormais ex aequo avec Singapour, une habituée de la première place de ce classement. Les deux villes détrônent Tel Aviv , cœur culturel et économique d’Israël, qui avait dominé le classement l’an dernier. Paris occupe la neuvième place, devant Copenhague et derrière San Francisco.
Les bouleversements de ce classement sont largement liés à la crise mondiale et ses répercussions sur les prix et le coût de la vie. « Les prix ont flambé de 8,1 % en moyenne sur un an (en monnaie locale) dans 172 villes majeures autour du monde, la plus forte hausse enregistrée depuis au moins vingt ans », explique l’hebdomadaire britannique dans son rapport 2022 sur le coût de la vie. Ces hausses reflètent notamment l’impact « de la guerre en Ukraine et des restrictions persistantes liées à la pandémie (qui) perturbent les chaînes d’approvisionnement » et touchent en particulier « l’énergie et l’alimentation ».
Si sur une échelle de 1 à 100, New York est à 100, Tunis figure parmi les villes les moins chères à 30 juste devant Téhéran, 23, Tripoli, 21, et Damas, 11.