Le 31e sommet de la Ligue arabe, s’est ouvert ce mardi après-midi à Alger, en présence des dirigeants des pays membres de l’organisation ou de leurs représentants, ainsi que des invités à l’image du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, arrivé en début de matinée. Le quorum pour la tenue de ce rendez-vous est atteint, en dépit de l’absence de plusieurs dirigeants arabes qui se sont faits représenter par leurs envoyés spéciaux ayant conduits leurs délégations respectives.
A quelques heures du début des travaux du sommet arabe, le Président russe, Vladimir Poutine a adressé un message aux participants affirmant que « les problèmes aigus doivent être réglés dans le strict respect de la souveraineté des pays ». « Les problèmes militaires et politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord […] doivent être réglés sur une base juridique généralement adoptée, avec un respect strict de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États », a-t-il déclaré dans un message diffusé par l’agence russe Sputnik.
Citant les crises syrienne et libyenne, yéménite et israélo-palestinienne, le dirigeant russe réaffirme la disponibilité de son pays à coopérer avec la Ligue arabe. « La Russie est prête à continuer de développer pleinement la coopération avec la Ligue arabe et tous ses membres, notamment pour renforcer la sécurité au niveau régional et global », a-t-il ajouté, affirmant qu’un « système multipolaire des relations internationales est en train de se former, qui se base sur l’égalité des droits, la justice et le respect des intérêts réciproques légitimes ».
« L’assainissement de la situation internationale et la résistance aux menaces actuelles nécessitent une coordination des efforts collectifs et rendent plus prisées les structures multipartites telles que la Ligue arabe », a-t-il indiqué.
Préparé au niveau des ambassadeurs, puis par les ministres des Affaires étrangères, le sommet d’aujourd’hui devra se pencher sur plusieurs dossiers, particulièrement le conflit israélo-palestinien et la situation en Syrie, en Libye et au Yémen ainsi que la sécurité alimentaire arabe. Le sommet, tel que voulu par les autorités algériennes, devra adopter une déclaration consacrant « l’unification des rangs arabes face aux défis régionaux et internationaux actuels et à venir ».