Sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce mardi, à l’appel des huit principaux syndicats. La tension devrait monter d’un cran, avec la volonté affichée cette fois-ci de « mettre la France à l’arrêt ».
La fin des vacances scolaires signe un changement de dimension du mouvement de contestation lancé par la CFDT, la CGT, Force ouvrière, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, la FSU et Solidaires le 10 janvier, au soir de l’annonce par Elisabeth Borne des contours du projet de réforme des retraites . D’abord parce que ce mardi, les syndicats vont jeter toutes leurs forces dans la bataille. Objectif : « Passer à la vitesse supérieure », a résumé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, ce dimanche dans « Le JDD ».
Le changement de dimension du mouvement tient aussi, souligne Les Echos, à son mot d’ordre : vouloir « mettre la France à l’arrêt » renvoie aux opérations ville morte dans des communes touchées par des fermetures d’usine, avec y compris des commerces qui baissent leur rideau.