Par Jamel Belhassen
Jamais de mémoire de sportif une CAN était aussi catastrophique et dire qu’on est encore à la seconde journée du premier tour. La FIFA avait raison de demander le report de cette joute africaine.
A en juger: un climat à peine supportable avec en moyenne une température de 35 degrés, un Coronavirus qui fait des ravages, de faux tests négatifs, des actes de terrorisme près de Limbe, des stades vides exceptés ceux qui abritent les matches du pays organisateur, le Cameroun, des séances d’entraînement sous haute sécurité, des journalistes agressés et volés et un arbitrage tragi-comique que celui qui a dirigé le match Tunisie-Mali de mercredi dernier. Excusez du peu.
Voilà l’image que les Camerounais donnent du foot africain et de l’organisation d’une compétition internationale. Le tout pour répondre au désir du gouvernement camerounais qui a « rassuré » toutes les parties prenantes de cette CAN. Voilà un grand pas en arrière qui agace toutes les nations participantes, les clubs qui sont au chômage depuis le mois de novembre pour les pays arabes mais aussi les Européens qui sont privés de plusieurs titulaires payés à coups de millions d’euros et qui sautent plusieurs matches de leurs championnats et j’en passe.
Autant dire que cette CAN est déjà un fiasco et qui sait si elle ira jusqu’au bout avec tous ces joueurs testés positifs au Coronavirus. Ce qui a fait dire à un observateur que le vainqueur sera celui qui restera vivant jusqu’ au 6 février, jour de la clôture de ce tournoi placé sous la menace terroriste et du Coronavirus.
Vivement la fin du calvaire.