Une tempête effroyable se déchaîne sur le Pacifique, engloutissant un pétrolier tandis qu’un immense éclair illumine le ciel au-dessus de la Polynésie française. Des empreintes géantes creusent un inquiétant sillon à travers des milliers de kilomètres de forêts et de plages au Panama. Les navires chavirent au large des côtes américaines et ces horribles phénomènes s’approchent de plus en plus de New York. Le chercheur Nick Tatopoulos est alors arraché à ses recherches afin d’aider les Etats-Unis à traquer le monstre qui est à l’origine de ces désastres mystérieux.
Le réalisateur Roland Emmerich est célèbre pour avoir réalisé d’énormes Blockbusters au succès planétaire ( » Stargate , La porte des étoiles » , « Indépendance Day » , « 2012 », « Le monde d’après » … ) et signe avec » Godzilla » un blockbuster très spectaculaire comme il sait si bien les faire. Certes le scénario est simpliste et il n’évite pas les clichés comme les personnages caricaturaux ou encore le patriotisme américain…mais le film mérite largement le détour car en plus d’être servi par des effets spéciaux révolutionnaires, l’œuvre se veut également une réflexion sur l’usage de la l’arme nucléaire (du nucléaire de façon générale ) et ses effets incertains sur la nature et l’humanité.
Qu’est-ce que que Godzilla si ce n’est la matérialisation de la peur du nucléaire dans le Japon d’après-guerre. En effet, la créature, créée 9 ans à peine après les bombardements de Nagasaki et Hiroshima, aurait été réveillée suite à des essais nucléaires conduits par les Américains dans les années 50.