Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé qu’il a décidé de se retirer du processus judiciaire, de boycotter les chambres criminelles devant lesquelles Moussi comparaîtra et d’appeler l’Ordre des avocats à Tunis à ne pas désigner d’avocats pour la défendre.
Le comité de défense de Abir Moussi a expliqué sa décision par « les multiples irrégularités et atteintes à la loi », précisant que c’est la concernée elle-même, Abir Moussi, qui leur a demandé, par lettre de ne plus la représenter devant les tribunaux.
Ali Bejaoui, membre du comité de défense, a fait savoir que les procédures légales n’ont pas été respectées, dans l’affaires de l’ISIE et celle du bureau d’ordre, affirmant qu’uniquement le ministère public a été entendu.
Il a également indiqué que la demande de la défense pour accéder aux enregistrements des caméras de surveillance et de l’audition de l’huissier de justice présent lors de l’affaire du bureau d’ordre en tant que témoin a été refusée.
Concernant l’affaire de l’ISIE, le comité de défense de Abir Moussi a affirmé qu’il a été interdit d’accompagner sa cliente en première instance et qu’il n’a pas eu accès au nom de la page qui n’a pas respecté le silence électoral.
Selon son comité de défense, Abir Moussi se présentera à ces procès, sans parler.