Le procès de Benjamin Mendy s’est ouvert ce mercredi, en fin de matinée, au tribunal de Chester. Le défenseur de Manchester City a plaidé non coupable d’une huitième accusation de viol, annoncée début juin, comme il l’avait fait pour les autres charges qui pèsent à son encontre.
Vêtu d’un costume-cravate sombre et d’une chemise blanche, Benjamin Mendy (28 ans) n’a pris la parole qu’à deux reprises, au premier jour de son procès en Angleterre. Pour confirmer son identité et plaider « not guilty (non coupable) », d’une voix basse, de la nouvelle accusation de viol -la huitième, sur dix chefs d’infractions sexuelles au total – qui le vise, pour des faits qui se seraient déroulés le 23 juillet 2021.
Cette nouvelle accusation de viol, révélée le 1er juin, n’avait pas encore été annoncée lorsque le joueur avait déjà plaidé non coupable de chacune des charges qui pèsent sur lui, lors de la dernière audience préparatoire au procès (le 23 mai). Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie ont quitté la salle d’audience une demi-heure plus tard. Après une pause, leur retour dans le « dock » des accusés a eu lieu à 13h15 (heure française), pour la reprise des débats, notamment liés à la sélection des jurés.
Le procès devrait durer une quinzaine de semaines. Le champion du monde 2018 risque la prison à vie, mais en pratique, les peines varient de cinq à vingt ans de prison dans ce genre d’affaires. Suspendu par son club, Benjamin Mendy est toujours sous contrat avec Manchester City, jusqu’en 2023. Une condamnation pourrait entraîner une rupture de contrat.