Un protocole d’accord agricole a été signé entre l’Egypte et la Chine, pour mettre au point en Egypte, des cultures plus tolérante à la sécheresse. Cela vise particulièrement le riz, le maïs et le soja. Une stratégie déjà utilisée dans d’autres pays du continent, souligne RFI.
Comme avec la Namibie, la Tanzanie ou plus récemment le Maroc, Pékin avance ses pions dans son secteur prioritaire en Afrique : l’agriculture. Une coopération sur trois ans a été approuvée par les deux ministres de l’Agriculture chinois et égyptien. L’objectif annoncé est de développer de nouvelles variétés de cultures résistantes à la sécheresse et à la salinisation des sols
Le pays souffre d’un immense déficit hydrique, d’environ 21 milliards de mètres cube par an, selon les données officielles égyptiennes. La Chine apportera ses solutions et ses innovations dans les semences hybrides de riz notamment. Pékin lie sa diplomatie agricole à la sécurité alimentaire. Dans un pays où une large partie de la population subit régulièrement des manques d’accès la nourriture, c’est un moyen pour la Chine d’étendre son influence.
L’Égypte est un des plus gros importateurs de blé au monde, face au changement climatique et en victime collatérale de la guerre en Ukraine, Le Caire voit en Pékin un allié de poids. En quelques années, la Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l’Égypte après les Émirats arabes unis. Un mémorandum devrait être prochainement signé pour l’exportation des mangues égyptiennes vers la Chine.