Le leader du parti Al Amal, Ahmed Néjib Chebbi, a déclaré sur les ondes de Shems FM, que le président de la République aurait dû demander la révision constitutionnelle avant l’application de l’article 80, et que son interprétation assimilant le parlement au « péril imminent » est infondée.
Le 16 septembre 2021, Ahmed Néjib Chebbi a estimé que le président de la République a usé de ses prérogatives afin de devenir l’unique détenteur des pouvoirs publics et appliquer sa vision.
« Un référendum qui se réfère à une seule vision, est un plébiscite. La révision constitutionnelle ne sera légitime que dans le cadre d’un accord consensuel entre la présidence, les organismes nationaux, ainsi que les personnalités politiques et l’expérience tunisienne de 2013 demeure une référence dans la transition démocratique. » a-t-il déclaré.
Ahmed Néjib Chebbi a aussi précisé que les mesures sécuritaires ont été appliquées sans recours judiciaire et même l’absence de la Cour Constitutionnelle aujourd’hui, est l’œuvre du président en refusant la ratification de la loi relative à sa mise en place.
Enfin, Ahmed Néjib Chebbi a conclu que « une consultation nationale avec la sphère politique et civile, est l’unique solution pour légitimer le référendum prévoyant le changement de régime politique, sinon la crise s’accentuera ».