L’Allemagne veut rejoindre le cercle des pays européens qui bénéficient du gaz algérien. Interpellé par le journal Der Spiegel, le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, a rassuré que l’Algérie a les moyens de livrer davantage de gaz à l’Europe, vu que 50% de ses potentialités ne sont pas exploitées. «Nous disons : si l’Allemagne veut nous acheter du gaz, alors ouvrez de nouveaux gisements avec nous. Comme les Italiens avec le groupe ENI.
Mohamed Arkab ajoute : «nous avons un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrolier et gazier d’ici 2026. L’entreprise publique d’énergie Sonatrach lèvera la majorité, et nous recherchons des partenaires pour le reste. Nous espérons que les Européens ne changeront pas de cap et ne nous laisseront pas seuls avec les investissements». Le ministre a par ailleurs déploré que «pendant longtemps, l’Europe a défendu la protection de l’environnement et n’a fait aucune distinction entre le pétrole et le gaz. En conséquence, aucun investissement n’a été réalisé»