Le chef économiste de la Banque mondiale (BM), Indermit Gill, a estimé lundi que, face à l’augmentation de l’espérance de vie, repousser l’âge de la retraite était nécessaire afin de maintenir la part de la population active malgré le vieillissement. Prenant l’exemple de la France, Indermit Gill a rappelé qu’on y «observe une hausse de 20 ans de l’espérance de vie depuis 1950, nous devons donc nous attendre à ce que les gens travaillent plus longtemps».
Signe cependant de la difficulté à faire accepter ce qu’il voit comme une nécessité, «des gens refusent de travailler même deux années de plus malgré cette hausse de l’espérance de vie de deux décennies». «Nous observons un ralentissement de la part de la population active» dans la population globale des pays avancés alors que maintenir cette part permet de «réduire les effets du vieillissement sur la croissance économique».