L’ interdiction de Barbie a provoqué beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux, relève Le Point Afrique. Le producteur Boualem Ziani publie sur sa page Facebook : « Le film appartient au public, qui doit avoir la liberté de l’évaluer et de l’interpréter sans aucune ingérence. La décision de censurer la projection semble être fondée sur des considérations idéologiques, ce qui contredit l’importante évolution historique et la propagation croissante des images et des films sur Internet. » « Le public algérien mérite de partager les mêmes moments et les mêmes émotions, et il doit avoir le droit de regarder et d’apprécier la même histoire que le public du reste du monde, car cela fait partie intégrante de la communication culturelle et humaine », appuie le producteur.
Sur le réseau X (ex-Twitter), l’écrivain et chroniqueur au Point Kamel Daoud dit : « Le film interdit dans les salles de cinéma algériennes. En Algérie : barbus contre Barbie. Et les barbus gagnent. » Sur Facebook, Omar écrit : « Je ne comptais pas aller voir Barbie parce que ça ne m’intéresse pas, mais ça ne m’empêche pas de trouver ridicule de l’interdire au bout de trois semaines d’exploitation. » La réalisatrice Sofia Djama a également exprimé sa colère : « Ce ministère est gangrené par l’obscurantisme en plus de l’incompétence ! En infantilisant une société, on crée de la tension et de la violence en plus de la médiocrité ! »
La réalisatrice et actrice du film à succès La Dernière Reine a publié un post succinct mais tout aussi engagé : « Je suis Barbie. » De son côté, la journaliste Faïza Mostafa a rappelé que « l’Arabie saoudite a autorisé la projection de Barbie, un film qui réalise des records d’audience dans ce royaume », manière de dire que les autorités à l’origine de cette interdiction seraient plus royalistes que le roi…