Le Comité général des prisons et de la rééducation a exclu les accusations qui lui ont été adressées, quant à la privation de ses droits de l’ancien ministre et député suspendu de l’Assemblée, Mehdi Ben Gharbia, en garde à vue à la prison civile de Messaâdine (gouvernorat de Sousse).
Dans une déclaration à Mosaïque, l’avocat de Ben Gharbia, Ahmed Souab, a indiqué que la direction pénitentiaire a harcelé Ben Gharbia, et l’a privé son fils de lui rendre visite, ce qui l’a incité à entamer une grève de la faim.
En réponse à ces accusations, le comité général des prisons et rééducation a affirmé que Ben Gharbia a pu rencontrer son fils, sans séparation le 27 octobre 2021, conformément à l’ordre du juge d’instruction du 5ème bureau, auprès du tribunal de première instance de Sousse.
Un mandat de dépôt avait été émis contre Ben Gharbia le 20 octobre dernier, pour blanchiment d’argent.