Le chef de mission du FMI pour la Tunisie, Chris Geiregatans, a déclaré ce soir du Mardi 02 Mars, lors d’un brieffing de presse à distance depuis Washington DC, que « les autorités tunisiennes sont appelées à expliquer la gravité de la situation économique et la fragilité des finances publiques. Un délai doit leur être laissé afin de concevoir leur vision et élaborer leurs programmes. Aussi, un dialogue national gagne à s’instaurer largement pour débattre des orientations stratégiques, et permettre ainsi aux Tunisiens de s’approprier la direction choisie. Des concessions seront certainement nécessaires pour engager les réformes », et ce dans sa réponse à une question de la revue ‘Leaders’.
Le chef de la mission de la FMI n’a pas manqué de pointer l’importance d’améliorer la gouvernance et la gestion des entreprises publiques, et de renforcer la lutte contre la corruption, qui demeurent, selon lui, les maux profonds pénalisant l’économie et les finances tunisiennes.