Les salariés du géant américain du commerce en ligne étaient appelés à travers le monde à une grève ce vendredi, notamment aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, à l’occasion du « Black Friday ». Des actions de mobilisation et des grèves étaient prévues dans plus d’une trentaine de pays, selon le collectif à l’origine de cet appel, « Make Amazon Pay », qui réclame notamment que le groupe américain rémunère équitablement ses salariés et renonce à l’optimisation fiscale.
« C’est la première fois qu’Amazon est confronté à un appel à la grève à l’international », a déclaré Monika Di Silvestre, représentante du syndicat Verdi chez Amazon, cité par Reuters. « C’est très important, parce qu’on ne peut pas s’opposer à une grande multinationale comme Amazon seulement à l’échelle locale, régionale ou nationale », a-t-elle ajouté.
En Allemagne, neuf des vingt centres logistiques dans le pays étant concernés par le mouvement de grève.
Un porte-parole d’Amazon en France a fait savoir qu’aucun signe de perturbation des opérations jusqu’à présent était observé, des responsables syndicaux ayant indiqué qu’ils ne s’attendaient pas à une forte participation car l’augmentation du coût de la vie pousse les employés à faire des heures supplémentaires.