Alors que l’été commencera officiellement le 22 décembre, le soleil fait déjà suffoquer le Brésil. Un nouveau record de chaleur a ainsi été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.
Une grande partie du pays connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L’Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d’une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.
e système Alerta Rio a ainsi noté la «sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés» en 2014. Le précédent record de 58 °C avait été établi en février 2023. Ces mesures se fondent en fonction du vent, de l’ensoleillement et du taux d’humidité. Ce mardi, la température réelle s’est élevée à 39 °C.
De son côté, la capitale a enregistré 37,3 °C mardi, soit la température la plus élevée pour un mois de novembre depuis le début des relevés en 1962, selon Inmet. La veille, c’est la plus grande métropole d’Amérique latine, São Paulo, qui a traversé la deuxième journée la plus chaude de son histoire, avec 37,7 °C, juste sous les 37,8 °C enregistrés en octobre 2014. Ces températures font suite à des mois de chaleur inédite puisque en août déjà, le mercure avait atteint des records en plein hiver austral.
La canicule a également généré coup sur coup deux nouveaux records historiques de consommation d’électricité, liés aux systèmes de climatisation, particulièrement énergivores. Après avoir dépassé pour la première fois la barre des 100 gigawatts lundi, un nouveau pic de 101,4 gigawatts a été atteint mardi, selon l’opérateur national du système électrique, une énergie produite à 60 % par de l’hydroélectricité.