Dans un communiqué rendu public hier soir, suite à la publication de la circulaire n° 20 datant du 09 décembre 2021, relative aux négociations avec les syndicats, la kasbah affirme que « la finalité de ladite circulaire est d’assurer la coordination entre ministères, entreprises et établissements publics, d’une part, et la présidence du gouvernement de l’autre, et n’est pas en relation avec ce qui est relayé sur l’intention d’attenter au droit syndical garanti par la loi ».
« Le but de cette circulaire est de réunir tous les attributs de réussite des négociations sociales, et de conférer plus de transparence et de crédibilité, aux conventions et engagements du gouvernement envers le partenaire social », ajoute la même source.
La présidence du gouvernement assure, par ailleurs, que « la circulaire n° 20 vise à éviter les conventions à effet financier et réglementaire, qui soient inapplicables, et qui sont signées sans coordination préalable, notamment dans la situation que connait les finances publiques ».
La Kasbah réitère son engagement en faveur du principe de « l’action participative » avec les partenaires sociaux, et son attachement au dialogue social, comme « principe de négociation sociale sérieuse ».
« Le crédo du gouvernement actuel est la crédibilité et la réalisation effective », souligne-t-elle.
La centrale syndicale avait réclamé, dans une correspondance dépêchée par son Secrétaire Général à la cheffe du gouvernement, de retirer la circulaire n° 20, dans la mesure où elle porte atteinte au droit syndical, et constitue « une violation du principe de la négociation libre et volontaire ».
Par ailleurs, notons que ces « précisions » du gouvernement viennent à la suite de la décision de l’UGTT de rejeter toutes les mesures qui seront prises entre l’Etat et le FMI, en raison de l’exclusion du mouvement syndicale des négociations.