Face à l’échec total de sa politique sécuritaire et à la colère populaire, Netanyahou, qui a constitué un gouvernement extrémiste et anti palestinien pour éviter de rendre des comptes à la justice, va lancer une opération terrestre contre la bande des Gaza. C’est une question de jours.
Les Occidentaux redoutent une situation escalatoire mais n’appellent pas vraiment à la retenue. Le droit de se défendre. Une mobilisation totale contre le Hamas, 360 000 réservistes rappelés.
Une vengeance inacceptable plus qu’une opération militaire. Une volonté d’éradiquer le Hamas. Et les civils, les deux millions de Palestiniens qui n’ont aucune possibilité d’aller ailleurs. L’Egypte a bloqué le passage de Rafah et Israël le bombarde.
Combien de morts ? Au moins dix mille, estiment des experts. Pas de quartier. Aucun protagoniste ne veut reculer, céder. Le Hamas a soigneusement préparé ses actions volontairement terroristes. Son but : attirer l’Etat hébreu dans un piège, le forcer à entrer dans Gaza afin d’embraser la rue arabe. La violence de Tsahal permettrait au Hamas d’inverser les responsabilités, de montrer le visage meurtrier d’Israël.
Israël semble avoir abandonné sa politique traditionnelle de « rachat des captifs ». L’opinion publique réclame la libération des otages mais n’est, selon des diplomates, plus favorable aux échanges. Il faut aller jusqu’au bout dit-elle. Tomber dans le piège.
Combien de morts ? L’Égypte, le Qatar, les Emirats proposent leur médiation tout en disant que c’est trop tôt, que cela dépendra de la situation sur le terrain. Le Hamas, comme Israël entendent « finir le travail ». Sans souci de la vie humaine. Plus que jamais Gaza est une prison à ciel ouvert.
Commentant les actions terroristes du Hamas -qui admet qu’il a pour but de terroriser et d’anéantir l’Etat hébreu- Joe Biden parle de « mal à l’état pur » et élude les responsabilité des dirigeants israéliens, surtout les actuels. Des décennies de blocage entretenu par tous les camps ont amené à ce pire actuel.Sans réveil, pressions fortes et accord de la communauté internationale, sans la fin des divisions palestiniennes, ce pire se reproduira.