« C’est soit un Pacte de solidarité climatique soit un Pacte de suicide collectif ». À l’ouverture du sommet sur le climat en Égypte, Antonio Guterres a mis en garde contre le réchauffement climatique et ses impacts, qui s’accélèrent : l’humanité doit « coopérer ou périr ». Dans un monde profondément divisé, il a répété son appel à la création d’un « pacte historique entre les économies développées et en développement, un Pacte de solidarité collective », pour « mettre fin à la dépendance aux énergies fossiles et la construction de centrales à charbon », un pacte pour « une énergie abordable et durable pour tous.»
Pour le secrétaire général, « il est inacceptable, scandaleux et autodestructeur » que d’autres crises urgentes, notamment la guerre en Ukraine, aient relégué le combat pour le climat « au second plan ». « Nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique, avec le pied toujours sur l’accélérateur », a-t-il lancé, « n’oublions pas que la guerre contre la nature est en elle-même une violation massive des droits de l’Homme. »
Alors que la population mondiale atteindra le 15 novembre 8 milliards d’habitants, « que dirons-nous quand ce 8 milliardième bébé sera en âge de nous demander : qu’avez-vous fait pour notre monde et pour notre planète quand vous en aviez l’occasion ? », a-t-il lancé, répétant son appel à des actions plus rapides et ambitieuses.
Antonio Guterres a appelé à faire plus pour aider les pays les plus vulnérables à faire face aux « pertes et dommages » déjà subis en raison des tempêtes, inondations, sécheresses et autres événements extrêmes qui se multiplient.