ALGÉRIE-MAROC – Le gazoduc Maghreb – Europe, qui alimente l’Espagne et le Portugal via le Maroc à partir du gisement gazier géant algérien de Hassi R’mel, est la première victime collatérale de la rupture des relations entre Alger et Rabat. Après plusieurs mois d’incertitudes sur le renouvellement du contrat de ce gazoduc, la décision d’Alger est tombée ce jeudi 26 août, deux jours après l’annonce par l’Algérie de sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc. C’est l’abandon du GME dont le contrat s’achève le 31 octobre prochain. Ce gazoduc permet au Maroc de pomper 900.000 m3 de gaz naturel par an en forme de droits de passage du pipeline. La nouvelle a été annoncée par le ministre algérien de l’Énergie Mohamed Arkab, à l’issue de l’audience qu’il a accordé à l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, selon un communiqué de son ministère publié via l’agence officielle APS. L’Algérie couvrira l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz qui relie directement l’Algérie à l’Espagne.
GAZA – L’Égypte a partiellement rouvert jeudi 26 août, après plusieurs jours de fermeture, le point de passage de Rafah frontalier de l’enclave de Gaza, soumise à un blocus imposé par Israël, qui a également annoncé l’assouplissement de restrictions sur l’entrée de marchandises vers le territoire palestinien. Il sera ouvert dans les deux sens dimanche, selon le ministère de l’Intérieur de l’enclave palestinienne dirigée par le Hamas. Le Cogat, organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, a de son côté annoncé assouplir les restrictions sur le transfert de marchandises, notamment de nouveaux véhicules, vers l’enclave palestinienne via le point de passage de Kerem Shalom. Les autorités israéliennes doivent également permettre à 1000 hommes d’affaires gazaouis supplémentaires de sortir de la bande de Gaza via le point de passage d’Erez, au nord de l’enclave. Ces décisions sont liées au «maintien de la stabilité sécuritaire dans la région», a précisé le Cogat.
MAROC-ISRAËL – La Cour suprême israélienne a statué jeudi que même si les Juifs du Maroc ont pu souffrir d’antisémitisme pendant la Seconde Guerre mondiale, ils n’ont pas droit à une indemnisation en tant que survivants de la Shoah. La loi israélienne sur la persécution nazie dispose que ceux qui ont souffert de problèmes de santé à la suite de la persécution nazie pendant la Shoah auront toutefois droit à des prestations et à une indemnisation. Les plaignants avaient fait appel d’une décision du tribunal de district de Haïfa, qui a rejeté leur allégation de persécution nazie au Maroc. La Cour suprême a jugé que la privation de libertés et les restrictions imposées aux Juifs marocains pendant la guerre ne remplissaient pas les conditions énoncées dans la loi. Les juges ont déclaré que le préjudice subi par les Juifs marocains était principalement économique et largement limité à leur capacité à s’intégrer sur le marché du travail, à acquérir une éducation en dehors de la communauté juive et à choisir leur lieu de résidence. La Cour suprême a jugé que la privation de libertés et les restrictions imposées aux Juifs marocains pendant la guerre ne remplissaient pas les conditions énoncées dans la loi. Les juges ont indiqué dans leur décision que les souffrances causées aux Juifs du Maroc étaient le résultat de la pression exercée par le régime français de Vichy sur le gouvernement marocain pour qu’il mette en œuvre des lois antisémites.
MALI – Soumeylou Boubèye Maïga, qui fut de 2017 à 2019 le Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keita, renversé il y a un an par un coup d’État militaire, a été mis sous mandat de dépôt par la Cour suprême hier 26 août dans une affaire de fraude présumée. C’est son avocat, Kassoum Tapo, qui a annoncé la nouvelle. Il est soupçonné « d’escroquerie, faux, usage de faux, et favoritisme », selon plusieurs sources. Âgé de 67 ans, Soumeylou Boubèye Maïga est aujourd’hui une figure majeure de la politique malienne, il a également occupé les fonctions de ministre des Affaires étrangères et de la Défense et chef des services de renseignement. Il est accusé de surfacturations et de nombreuses anomalies lors de l’achat de l’avion présidentiel en 2014. Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances, a été inculpée et mise sous mandat de dépôt pour les mêmes motifs. Soumeylou Boubèye Maïga assurait avoir été blanchi par le classement sans suite en 2018 de l’affaire.
NIGERIA – La diffusion d’images de jihadistes défaits et leurs familles se rendant à l’armée a provoqué un vif débat au Nigeria sur les véritables succès de l’armée dans sa longue guerre et sa stratégie face à des insurgés quittant la brousse. L’armée nigériane affirme que les défections massives des insurgés sont le résultat de l’intensification d’une campagne contre les camps de jihadistes pour mettre fin à un conflit vieux de 12 ans. Cette guerre a fait 40.000 morts et deux millions de personnes déplacées. Mais selon des analystes et des sources sécuritaires, ces redditions sont probablement davantage liées aux pertes récentes de Boko Haram dans ses luttes contre des jihadistes rivaux du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, l’Iswap. L’insurrection jihadiste qui a commencé en 2009 avec les attaques du groupe Boko Haram, est désormais presque exclusivement menée par l’Iswap. Depuis mai et la mort du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, lors d’affrontements avec des combattants de l’Iswap, ces derniers ont consolidé leur contrôle sur les territoires du nord-est.
Dans le centre du pays, au moins 16 personnes, des musulmans, ont été tués La police a accusé de jeunes Irigwe, ethnie majoritairement chrétienne, d’avoir attaqué ce convoi de cinq bus avec des pèlerins musulmans à bord, qui revenaient de l’Etat voisin de Bauchi où ils avaient célébré le nouvel an islamique. Un représentant des Irigwe a rejeté toute responsabilité dans cette attaque. Au début du mois, ce sont 23 pèlerins musulmans qui ont été tués par une milice chrétienne.
ZANZIBAR – Les autorités de Zanzibar ont annoncé, mardi 24 août, la prochaine construction du plus haut gratte-ciel d’Afrique subsaharienne, pour un montant de 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) dépassant de plus de 60 % le budget annuel de l’archipel tanzanien. D’une hauteur de 70 étages, la tour commerciale baptisée Zanzibar Domino sera développée à 15 kilomètres de Stone Town, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et impliquera la création d’une île artificielle, ainsi qu’un port de plaisance pour les yachts et les navires de croisière. Cette tour abritera des appartements, des hôtels de luxe, un terrain de golf et une chapelle de mariage. Une fois terminé, l’immeuble sera le deuxième plus haut bâtiment d’Afrique après l’Iconic Tower, haute de 80 étages, actuellement en construction en Égypte et qui devrait être achevée en 2022. Le bâtiment le plus haut du continent actuellement est le Leonardo (55 étages) à Sandton, dans la banlieue de Johannesburg.
MOZAMBIQUE – Dix-neuf personnes accusées de chantage, faux, détournement de fonds et blanchiment, doivent être entendues dans le procès de l’affaire dite de la dette cachée. Un scandale de prêts occultes de plus de deux milliards de dollars qui a précipité le Mozambique dans une grave crise financière en 2016. Les audiences prévues sur deux mois auront lieu dans un tribunal de fortune, une tente installée dans l’enceinte de la prison de haute sécurité de Machava. C’est ici que se trouve en détention provisoire, depuis plus de deux ans, Ndambi Guebuza, fils de l’ancien chef de l’Etat Armando Guebuza qui a dirigé le pays de 2005 à 2015. Selon le parquet, Armando Ndambi Guebuza a reçu la plus grosse part de l’argent public détourné. Des pots de vin d’au moins trente millions de dollars. Les faits remontent à 2013 et 2014. Ces année-là, trois entreprises publiques mozambicaines – ProIndicus, Ematum et Mam – ont contracté pour plus de deux milliards de dollars de prêts, notamment auprès du Crédit suisse et de la banque russe VTB pour financer des projets de surveillance maritime, de pêche et de chantiers navals. L’actuel président,Filipe Nyusi, ministre de la Défense à l’époque, aurait également perçu des commissions occultes.
INSOLITE – Une nouvelle pancarte, posée par des inconnus, près de la frontière norvégo-russe rappelle aux touristes saisis d’une envie pressante ou aux insolents qu’il est interdit d’uriner en direction de la Russie – sous peine de se voir infliger une amende corsée. Rédigé en anglais, l’écriteau artisanal planté sur la berge d’une rivière qui sépare la Norvège de la Russie exhorte à « ne pas faire pipi en direction de la Russie » et est placé juste à côté d’un panneau, officiel celui-là, informant que l’endroit est sous la vidéosurveillance des garde-frontières norvégiens. « L’écriteau a sans doute été installé là par des personnes bien intentionnées pour mettre en garde les gens de passage contre un comportement offensant », a déclaré à l’AFP le commissaire norvégien des frontières, Jens-Arne Høilund. Les contrevenants sont passibles d’une amende de 3.000 couronnes (290 euros).Populaire auprès des touristes, l’endroit se trouve sur une des rives de la Jakobselva, d’où l’on peut facilement voir le côté russe à quelques mètres de là. « Uriner dans la nature n’est pas nécessairement offensant mais cela dépend du point de vue. Là, cela tombe sous le coup de la loi interdisant les comportements offensants à la frontière », a expliqué M. Høilund.
Une loi norvégienne dispose notamment qu’il est interdit d’avoir « une conduite offensante à la frontière à l’intention de l’État voisin concerné ou de ses autorités ».
ETATS-UNIS – La Cour suprême des États-Unis a levé jeudi soir le moratoire sur les expulsions de locataires prévu jusqu’en octobre. Une décision qui met fin aux protections accordées à des millions de personnes en difficultés financières en pleine pandémie. La plus haute cour américaine, à majorité conservatrice, a tranché en faveur des propriétaires et des groupes immobiliers qui se disent victimes de mesures injustifiées. Elle a décidé que tout nouveau moratoire sur les expulsions locatives devrait être dorénavant décidé par le Congrès et non par l’administration Biden. Cette dernière, en raison d’un manque d’entente de la part des élus, avait prolongé jusqu’en octobre le moratoire qui expirait fin juillet. « Si un moratoire d’expulsion imposé par les autorités fédérales doit se poursuivre, le Congrès doit l’autoriser spécifiquement », a balayé la Cour suprême, à majorité conservatrice, dans un argument d’une quinzaine de pages. La Maison Blanche a immédiatement fait part de sa « déception ». « À cause de cette décision, des familles vont devoir faire face à des expulsions douloureuses, et des communautés à travers le pays vont être confrontées à un risque accru d’exposition au Covid-19 », a déploré la porte-parole du président américain, Jen Psaki.
VENEZUELA – Juan Guaido met au défi le chef de l’Etat vénézuélien Nicolas Maduro d’organiser au plus vite une élection présidentielle crédible, persuadé que l’opposition qu’il dirige la remporte haut la main.
« Je le mets au défi », affirme dans un entretien avec l’AFP, mercredi dans son appartement de Caracas, celui qui est reconnu comme président par intérim par une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis, depuis la présidentielle contestée de 2018, entachée de fraudes. Juan Guaido dit n’avoir « aucun doute » qu’en cas d’élection avec « un minimum de crédibilité (…) l’alternative démocratique gagnerait 80-20, 70-30 ». « Un calendrier électoral » pour une présidentielle anticipant celle prévue en 2024 serait « une véritable issue à la crise » politique que traverse le pays. Cette question « fait partie du processus » de négociations qui s’ouvrira le 30 août entre pouvoir et opposition, dit-il. Le dialogue préliminaire entamé il y a quinze jours au Mexique sous la médiation de la Norvège entend imposer au régime un nouveau calendrier électoral en échange de la levée des sanctions internationales.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’ouest du pays ont fait au moins 20 morts et 17 disparus, ont annoncé les autorités.
HONGKONG – Une nouvelle commission chargée de vérifier la probité des personnalités politiques a, pour la première fois jeudi, disqualifié un député de l’opposition. Cheng Chung-tai, un des deux membres de l’opposition qui siégeait toujours au sein du Conseil législatif (Legco), le parlement de Hong Kong, a été considéré comme déloyal en raison de ses déclarations et comportements passés, a déclaré à la presse l’ex-ministre de la Sécurité John Lee, à la tête de cette commission. Désormais, seul un député non fidèle à Pékin continue de siéger au sein du Conseil législatif (LegCo), le Parlement de Hongkong, partiellement élu au suffrage universel direct. Cette exclusion augure du peu de figures de l’opposition qui se présenteront lors des élections législatives prévues en décembre. Moins d’un quart des députés seront élus directement et seules les personnes dont la probité politique aura été vérifiée pourront se présenter.
NAVALNY – Emprisonné dans la colonie pénitentiaire n° 2 située en périphérie de Pokrov (Russie), Alexeï Navalny a raconté sa vie en prison dans un échange manuscrit de 54 pages avec le New York Times. Ses journées sont ainsi consacrées, dit-il, essentiellement au visionnage de la télévision d’État russe ou à des films de propagande, avec notamment cinq sessions quotidiennes, dont la première commence immédiatement après la gymnastique matinale, le petit-déjeuner – le plus souvent du porridge – et le balayage de la cour. « Lire, écrire ou faire quoi que ce soit d’autre » est interdit, raconte-t-il au New York Times. « On doit s’asseoir sur une chaise et regarder la télévision. » Et si un détenu s’endort, ajoute-t-il, « les gardiens crient : « Ne dors pas, regarde » ». Une « violence psychologique ». Alexeï Navalny lui-même décrit quelques moments plus légers, presque sympathiques. « Je cuisine parfois avec mes codétenus. C’est amusant », confie-t-il. Il assure qu’il n’a jamais été menacé ou agressé par ses compagnons de cellule et le New York Times le décrit comme étant « optimiste » en dépit des circonstances. L’opposant russe condamné en février à deux ans et demi de prison, compare ses conditions de détention en Russie à un « camp de travail chinois ».
ITALIE – L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi est sorti de l’hôpital San Raffaele de Milan où il avait été admis jeudi soir pour un examen de contrôle, a-t-on appris vendredi de source au sein de son parti Forza Italia. Silvio Berlusconi, 84 ans, a été hospitalisé à plusieurs reprises au cours de l’année écoulée, notamment après avoir contracté le COVID-19, dont il a parlé comme du « défi le plus dangereux » de sa vie. Sa dernière hospitalisation remonte au mois de mai. Il avait à l’époque passé cinq jours à l’hôpital San Raffaele. Le Cavaliere, qui est encore député européen et toujours président du parti qu’il a fondé, Forza Italia, ne semble cependant pas avoir perdu sa combativité politique et a lancé une série de propositions, de la création d’un parti unique de la droite avec la Ligue de Matteo Salvini et Fratelli d’Italie de Giorgia Meloni (extrême droite) d’ici 2023, date théorique des prochaines législatives, à la baisse des impôts.
Claudio Durigon, un secrétaire d’Etat du gouvernement de Mario Draghi, membre de la Ligue de Matteo Salvini a créé une polémique pour avoir voulu donner à un jardin public le nom d’un frère de Mussolini, a démissionné jeudi. Depuis trois semaines, ce fidèle de Salvini, dont le parti d’extrême droite fait partie de la large coalition dirigée par Draghi, faisait l’objet d’appels à la démission pour avoir voulu donner à un parc de Latina, une ville côtière près de Rome dont il est député, le nom d’un frère du Duce, Arnaldo Mussolini.
MACRON – Le président français est attendu ce vendredi soir en Irak pour un déplacement de deux jours à l’occasion d’une conférence régionale réussissant les pays voisins, dont l’Iran, autour de la stabilité et du terrorisme. Un sommet marqué par la crise en Afghanistan et les attentats perpétrés la veille à Kaboul. Le chef de l’État, qui s’était rendu en Irak il y a près de deux ans, participera samedi à une conférence régionale avec l’objectif de « soutenir le rôle pivot de l’Irak dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité au Moyen-Orient », a indiqué son entourage à LCI, ainsi que de promouvoir « le dialogue » entre les pays voisins. À ce titre, à l’exception de la Syrie, les principaux acteurs régionaux devraient être présents ou représentés, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le roi Abdallah II de Jordanie, le roi d’Arabie saoudite, mais aussi les présidents turc et iranien. En marge de la conférence, Emmanuel Macron doit multiplier les rencontres bilatérales samedi, puis effectuer une visite dans le secteur chiite de la banlieue de Bagdad. Il quittera la capitale irakienne samedi soir pour se rendre à Erbil, dans le nord-est du pays, avant de partir dimanche matin pour Mossoul, la seconde ville irakienne qui était restée aux mains de l’État islamique entre 2014 et 2017, avant d’être reprise par les forces irakiennes au prix de lourdes destructions. Il y échangera avec des étudiants ainsi que des « influenceurs », puis manifestera son soutien aux chrétiens d’Orient. Il visitera également le chantier de reconstruction de la mosquée sunnite al-Nouri, détruite par Daech.
AFGHANISTAN – Selon le Pentagone, il n’y a eu qu’une seule attaque et non deux, jeudi après-midi à l’aéroport de Kaboul. Les condamnations de cet attentat, qui ont fait une centaine de morts et 160 blessés, sont unanimes. Alors que les évacuations vont se terminer -Paris voudrait les prolonger après le 31- le Pentagone affirme qu’il existe toujours des risques d’attentats. Plus de 5 000 Afghans attendent dans l’aéroport. Dans une allocution à la télévision américaine hier soir, Joe Biden a été ferme et menaçant envers l’organisation terroriste. « Nous ne pardonnerons pas, nous n’oublierons pas, a-t-il assuré. « Ces terroristes de Daech ne gagneront pas. Nous répondrons avec force et précision à notre heure, dans le lieu de notre choix, au moment de notre choix ». Le président a toutefois épargné les Talibans pour le moment, « jusqu’ici, on ne m’a pas fourni de preuve qu’il y ait eu une collusion entre les talibans et l’État islamique ». Le porte-parole des talibans, Suhail Shaheen, a annoncé ce vendredi, sur Twitter, que des représentants des talibans ont rencontré la veille une délégation française à Doha, au Qatar. Des informations confirmées plus tard à BFMTV par le Quai d’Orsay, qui précise que des « contacts opérationnels » ont « bien eu lieu ces derniers jours », à Doha mais aussi à Kaboul, pour « faciliter les évacuations en cours » menées par les Français. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est également entretenu ce vendredi avec les talibans pour évoquer la sécurisation de l’aéroport de Kaboul.