
ALGÉRIE – Le maître luthier, Mohamed Chafaa est décédé, jeudi matin à Alger, à l’âge de 89 ans, laissant derrière lui des chefs d’œuvres d’instruments, façonnés de ses mains et qui auront sillonné le parcours et la carrière de « tous les artistes et musiciens de renom », ont estimé ses proches. Les mandoles d’El Hadj M’Hamed El Anka, Amar Ezzahi , El Hadj El Hachemi Guerouabi ,P’tit Moh, Sid Ahmed Naguib et Mohamed Kabour, respectivement surnommés, le « magicien » et le « tailleur » du banjo, le violon de Hamidou, la variété de guitares de Abdeslam Derouache, et pleins d’autres encore des plus grands musiciens et chanteurs de toutes les régions d’Algérie, ont joué leurs plus belles notes sur un instrument signé « Mohamed Chafaa « , l’ »Incontestable maître luthier ». Sa réputation a été telle, que les sonorités des instruments auxquels il aura donné vie, sont passées à l’autre rive de la Méditerranée et bien plus au-delà encore.
LIBYE – La Banque centrale de Libye a entamé un processus de réunification après avoir été divisée pendant des années durant la guerre civile. Dans un communiqué publié vendredi, la Banque centrale indique que la réunification de ses institutions sera mise en œuvre par étapes. Ce pas vers l’unification intervient après que les élections du pays ont été retardées le mois dernier, remettant en question sa transition vers la démocratie. La Banque centrale de Libye est le dépositaire de milliards de dollars par an de revenus pétroliers ainsi que de réserves étrangères. En 2014, la banque s’est scindée le long des lignes de fracture politiques plus larges du pays. Le siège reconnu internationalement reste à Tripoli, tandis qu’une branche orientale alliée au commandant militaire Khalifa Haftar s’est installée à Benghazi. Sous le gouvernement de transition, des tensions subsistent quant à la répartition de la richesse en combustibles fossiles du pays. Le communiqué de la banque indique que le cabinet comptable Deloitte, basé à Londres, avait été chargé de superviser le processus.
SYRIE – Les combats se poursuivent ce samedi 22 janvier pour le troisième jour consécutif entre le groupe Etat islamique (EI) et les forces kurdes dans le nord-est de la Syrie, à la suite d’une attaque jihadiste d’ampleur qui a fait plus de 90 morts. L’EI a lancé un assaut dans la nuit de jeudi à vendredi contre cette prison, située dans la ville de Hassaké, qui abrite quelque 3.500 membres présumés de l’EI parmi lesquels des dirigeants du groupe, a encore affirmé l’OSDH. L’OSDH a affirmé que la prison était encerclée par les forces kurdes avec le soutien des forces aériennes de la coalition internationale et que des centaines de prisonniers de l’EI avaient été arrêtés. Des dizaines de détenus ont réussi à s’enfuir à la suite de cette attaque, la plus importante depuis la défaite de l’EI en 2019 en Syrie, toujours selon l’ONG. L’Irak a mis en place des dispositions spéciales pour les empêcher de franchir la frontière. Selon les FDS, les affrontements de ce samedi se sont concentrés dans les quartiers au nord de Ghwayran, où des raids ont « tué un certain nombre de combattants de l’EI qui avaient attaqué la prison ».

EGYPTE – La musique est partout, mais elle est très surveillée. Le refrain d’une chanson, rapporte France Inter, a fait un certain scandale : « Si tu me quittes, je serai paumé, j’boirai de l’alcool et je fumerai du hash… ». Les jeunes ont apprécié et le clip cumule plus de 500 millions de vues sur YouTube. Le syndicat des musiciens égyptiens n’ont pas aimé du tout et estimé que ce genre musical, le mahraganat est contraire aux valeurs de l’Égypte et qu’elles pervertissent la jeunesse. Il a décidé de retirer leur licence de travail à 19 jeunes interprètes de mahraganat. Les syndicats professionnels en Egypte ont un pouvoir énorme. Il en existe pour tous les métiers, enseignants, avocats, musiciens, donc. Des syndicats qui sont en fait inféodés à l’Etat.
ISRAËL – Selon un rapport du ministère israélien de la Défense, aucun lien n’a été décelé entre les cancers détectés chez certains soldats de l’armée et l’exposition aux batteries du système anti-missile « Dôme de fer », rapporte le radiodiffuseur Kan. Ces dernières années, des soldats qui ont travaillé pour faire fonctionner le « Dôme de fer » avaient pourtant rapporté des cancers, affirmant que la maladie avait été causée par leur exposition au « Dôme de fer ». Certains ont même intenté des poursuites contre la Défense israélienne. Selon le rapport, « le risque d’atteinte à la santé est très faible, en partie grâce aux nombreuses précautions prises sur le terrain ». Le rapport s’appuie également sur une étude épidémiologique menée par le Corps médical, qui a comparé la santé de « soldats du Dôme de fer » sur la période 2009-2018 à celle d’autres militaires et a déterminé qu’il n’y avait pas de morbidité particulière parmi ceux ayant travaillé pour le « Dôme de fer » par rapport aux autres.
YÉMEN – La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a nié samedi toute responsabilité dans la frappe aérienne qui la veille a fait au moins 70 morts et une centaine de blessés dans une prison tenue par les rebelles Houthis. Un porte-parole de la coalition, cité par SPA, a déclaré que le Bureau chargé de la coordination des affaires humanitaires au Yémen et la Croix-Rouge seraient informés par la coalition « des faits et des détails». Ce bilan ne concerne qu’un seul hôpital de Saada, « deux autres établissements ayant reçu de nombreux blessés ». « Des recherches se poursuivent dans les décombres », a ajouté MSF. Huit ONG, notamment Action contre la Faim, Oxfam et Save the Children, ont indiqué dans un communiqué commun que parmi les morts figurent des migrants, dénonçant une « indifférence flagrante » pour la vie des civils. L’Iran a condamné samedi les frappes meurtrières au Yémen contre des zones tenues par les rebelles, avertissant que ces bombardements rendraient le processus de paix « plus difficile ».

SOUDAN – Une cinquantaine magistrats ont signé une déclaration commune pour condamner l’action des forces de sécurité et demander à ce que les auteurs des violences soient jugés. « Tous les jours, il y a de la violence orchestrée par les forces de sécurité. Tous les jours, il y a des meurtres, des blessés, des gens qui disparaissent. Dès qu’il y a une manifestation, trois, cinq, sept personnes meurent à chaque fois. Tout cela nous a poussé à faire cette déclaration et à condamner ces crimes car il faut que cela s’arrête, que les militaires quittent le pouvoir. Nous voulons que ces crimes s’arrêtent et que l’on puisse juger les responsables. Après les violences de lundi, les militaires ont annoncé la mise sur pied d’un comité pour enquêter sur ces crimes mais je n’y crois pas. C’est n’importe quoi ! Dans aucune dictature, il n’y a jamais eu de justice, de vraie justice »,a expliqué, à RFI, le magistrat Ahmed Antagy.
ALLEMAGNE – Les conservateurs allemands ont élu ce samedi à une large majorité Friedrich Merz, ancien rival d’Angela Merkel, comme nouveau président, avec la tâche de redresser un parti laminé depuis sa défaite aux législatives. Les quelque 980 délégués de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), réunis en congrès par visioconférence en raison de la pandémie, ont voté à près de 95% en faveur du député de 66 ans, seul candidat et déjà désigné en décembre comme favori par les membres du parti. Désormais dans l’opposition, la CDU a l’intention de «défier» le gouvernement Scholz. «Nous devons être une opposition puissante au niveau fédéral. Nous n’avons plus besoin de tenir compte des partenaires de coalition. Nous pouvons dire ce que nous pensons et faire ce que nous disons» a déclaré le patron du parti conservateur qui entend «contrôler le gouvernement».
OTAN – Sur fond de tensions avec la Russie, le Pentagone annonce le lancement d’un exercice naval à grande échelle de l’Otan en Méditerranée. Les manœuvres débuteront ce lundi avec la participation du porte-avions américain USS Harry Truman. La Russie a elle-même annoncé des manœuvres navales au même moment. « Neptune Strike 22 va durer jusqu’au 4 février, et est destiné à démontrer la capacité de l’Otan à intégrer la force de frappe maritime sophistiquée d’un groupe aéroporté en soutien aux efforts de dissuasion et de défense de l’Alliance », a annoncé le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Il a assuré que cet exercice était en préparation depuis 2020 et qu’il n’avait rien à voir avec les tensions actuelles autour de l’Ukraine, bien que « Neptune Strike 2022 » ne figure pas sur la liste des exercices prévus en 2022 publiée le 14 décembre par l’Otan sur son site.
Par ailleurs, l’Otan ne se retirera ni de Roumanie ni de Bulgarie, a déclaré vendredi l’Alliance atlantique en réponse à une demande formulée dans la journée par la Russie dans le cadre des garanties de sécurité exigées par Moscou pour apaiser les tensions autour de l’Ukraine. « L’Otan ne renoncera pas à sa capacité à se protéger et défendre mutuellement, y compris par la présence de troupes sur le flanc oriental de l’alliance », a dit Oana Lungescu, porte-parole de l’organisation, dans un communiqué.

NEW YORK – Un policier de 22 ans a été tué et un autre grièvement blessé par balles lors d’une intervention vendredi 21 janvier soir pour des violences dans un appartement du quartier d’Harlem, ont annoncé la police et le maire de New York, Eric Adams. Ce dernier a également appelé l’État fédéral à l’aide pour stopper la prolifération des armes à feu. Selon plusieurs médias, le suspect a aussi été tué par des tirs de riposte, ce que les autorités n’ont pas confirmé lors de leur point presse. C’est la troisième fois cette semaine qu’un policier est touché par balles dans la ville de près de neuf millions d’habitants. Dans les deux précédents incidents, les jours des agents de police ne sont pas en danger. Le maire de New York, démocrate, ancien policier, en fonction depuis le 1er janvier après avoir été élu sur des promesses de lutte contre la criminalité, a appelé toutes les forces de la ville à s’unir pour contrer la violence par armes à feu. «Nous avons besoin que Washington se joigne à nous et agisse maintenant pour stopper la prolifération des armes à New York», a-t-il lancé. «Nous allons trouver ces armes et nous allons trouver ceux qui les rapportent et qui les utilisent», a-t-il promis.
TRUMP – Un mois après la défaite à la présidentielle de 2020, un projet de décret de la Maison Blanche ordonnait au plus haut responsable militaire du pays de saisir des machines électorales à travers les États-Unis. D’après un document des Archives nationales, révélée par Politico vendredi 21 janvier, l’ancien président républicain était prêt à prendre des mesures extrêmes pour s’accrocher au pouvoir. « À compter d’aujourd’hui, le ministre de la Défense doit saisir, collecter, conserver et analyser toutes les machines, tous les équipements, toutes les informations stockées électroniquement » concernant l’élection, indique le projet de trois pages, jamais signé. Daté du 16 décembre 2020, le décret prévoyait aussi de nommer un procureur spécial chargé de porter plainte pour toute allégation de fraude découlant des saisies. Pour justifier ce projet, le document énumère une série de théories du complot (maintes fois démenties) sur le fait que des machines électorales auraient été piratées. On ne sait pas par qui il a été rédigé. Il fait partie des plus de 750 documents remis à la commission de la Chambre des représentants chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole, après que la Cour suprême a rejeté l’appel de Donald Trump visant à bloquer leur divulgation.
VENEZUELA – L’autorité électorale du Venezuela a donné 12 heures mercredi prochain aux promoteurs d’un référendum révocatoire contre le président Nicolás Maduro pour recueillir les plus de 4,2 millions de signatures nécessaires à l’organisation d’une telle consultation. La collecte des signatures sera organisée «le 26 janvier, entre 6h00 et 18h00, dans 1.200 centres» à travers le pays, a annoncé vendredi 21 janvier au soir le Conseil national électoral (CNE) sur Twitter. Les organisations d’opposition, qui ont lancé lundi la procédure pour un référendum révocatoire contre le mandat du président socialiste (2019-2025), devront recueillir un nombre de signatures équivalant à 20% des électeurs inscrits à Caracas et dans chacun des 23 États du pays, soit au total plus de 4,2 millions de signatures sur 20,9 millions d’électeurs. Si une seule région n’atteint pas la barre des 20%, l’ensemble de la procédure sera annulé. L’opposition a déjà tenté sans succès en 2016 de réclamer un référendum révocatoire contre le premier mandat de Nicolás Maduro (2013-2019).

SÉNÉGAL – Les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche 23 janvier pour élire leurs maires. Ce scrutin local – initialement prévu en novembre 2019 mais reporté plusieurs fois – prend un relief particulier en ouverture d’un calendrier électoral chargé. Outre les municipales (couplées aux départementales), les Sénégalais devraient choisir leurs députés à l’été 2022 avant la présidentielle au début de 2024. Ce rendez-vous de dimanche est aussi le premier test électoral pour le président Macky Sall depuis sa réélection en février 2019 alors que plane toujours le doute sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat. Opposition et pouvoir ne manqueront pas de scruter les résultats pour tenter d’en déduire les rapports de force entre les deux camps. La bataille est particulièrement rude dans la capitale qui concentre plus de 20 % des 17 millions de Sénégalais. La mairie de Dakar dispose d’un budget et de ressources financières importantes : taxes et impôts locaux, dotations publiques… À la mairie de Dakar, la capitale, Soham El Wardini, la maire sortante, candidate à sa propre succession, dirige la coalition citoyenne »Bunt bi ». Elle a déjà été la première femme à occuper ce poste par intérim en mars 2017. L’autre prétendant sérieux au poste de maire de la capitale est l’opposant Barthélémy Dias, tête de liste de « Yewwi Askan Wi », l’une des plus grandes coalitions de l’opposition sénégalaise. Ousmane Sonko, le principal opposant est candidat dans « capitale » régionale de la Casamance, Ziguinchor.
MALI – Le Commandant d’Africom, le commandement unifié pour l’Afrique qui coordonne toutes les activités militaires américaines sur le continent, reconnaît la présence du groupe privé russe Wagner, au Mali. Le général Stephen Townsend s’est exprimé vendredi 21 janvier sur la radio publique Voice of America. C’est la première fois que les autorités américaines expriment la présence des mercenaires russes au Mali.
« Wagner est au Mali », affirme-t-il. « Ils sont plusieurs centaines. Le monde entier le voit, et cela nous préoccupe », poursuit-il. Selon le général Townsend, Wagner bénéficie du soutien d’avions de l’armée russe pour son déploiement. L’utilisation d’avions de l’armée russe par les mercenaires de Wagner a déjà été pointée du doigt sur d’autres théâtres d’opérations. En mars 2021, un rapport des Nations unies sur la Centrafrique le mentionne. En juillet 2020, Africom a publié plusieurs images aériennes d’avions-cargos russes en Libye. Le Mali continue de nier la présence du groupe Wagner sur son territoire. Il n’y a, selon Bamako, que des instructeurs militaires russes.
D’autre part, « après des négociations fructueuses avec le gouvernement », la Minusma va reprendre l’intégralité de ses opérations aériennes au Mali. Cela inclut notamment le transport et le fret, civil comme militaire, ainsi que les manœuvres de soutien aux unités terrestres. Ces opérations avaient été suspendues il y a quelques jours, en attendant de clarifier avec le gouvernement les modalités d’usage de l’espace aérien. Seules les évacuations sanitaires avaient été maintenues.
KENYA – C’est un évènement extrêmement rare : une éléphante a donné naissance à des jumeaux dans la réserve de Samburu, dans le nord du pays, a annoncé jeudi 20 janvier une association de protection de cette espèce menacée. L’association Save the Elephants a indiqué que les jumeaux, un mâle et une femelle, avaient été repérés le week-end dernier par des guides lors d’un safari dans cette réserve située à environ 300 kilomètres de la capitale Nairobi. Des images montrent les nouveau-nés, âgés de seulement quelques jours, apprivoisant leur nouvel environnement de savane aux côtés de leur mère prénommée Bora et de leur frère aîné, né en 2017. Les éléphantes ont la plus longue durée de gestation de tous les mammifères, portant leurs petits durant près de 22 mois et donnant naissance environ tous les quatre ans. « On trouve rarement des jumeaux parmi les populations d’éléphants, ils ne représentent qu’environ 1% des naissances », a déclaré dans un communiqué le fondateur de Save the Elephants, Iain Douglas-Hamilton, tout en appelant à la prudence. Les jumeaux éléphants ne s’en tirent pas toujours : les derniers jumeaux nés à Samburu en 2006 n’ont survécu que quelques jours. « Très souvent, les mères n’ont pas assez de lait pour nourrir deux petits ». On compte environ 36 280 éléphants au Kenya, 12% de plus qu’en 2014.

GUADELOUPE – Des révélations du procureur de la République indiquent que les manifestations et violence ne sont pas dues qu’à l’opposition à la vaccination et au pass sanitaire. Elles ont été organisées et planifiées. Un fonctionnaire de police et des jeunes se seraient ainsi mis d’accord pour choisir des lieux d’attaque. Il a également dénoncé une volonté claire d’enrichissement. « Tout s’inscrit dans une stratégie élaborée, d’un partage de rôles entre les jeunes de Pointe-à-Pitre et notamment de Grand Camp, aux Abymes : que chacun sème la panique dans sa partie de territoire », explique ainsi Patrick Desjardins, le procureur de la République de Guadeloupe. « Ces derniers bénéficiaient de la complicité d’un fonctionnaire de police qui n’hésitait pas à apporter des éléments très précis sur le positionnement de ses collègues pendant les nuits d’émeutes », poursuit-il. « Le but était d’une part d’obtenir des sommes de la part de grands groupes, en échange de la promesse de ne pas lancer les émeutiers contre leurs intérêts. L’autre visée était de bénéficier de subventions, ou à la faveur en tout cas de relations parfois troubles avec certains élus locaux », détaille le magistrat. Huit personnes ont été mises en examen.
FRANCE – Lionel Dumont, 51 ans, figure du gang de Roubaix en 1996, a été libéré avec quelques mois d’avance. Il avait été condamné à 25 ans de prison. Il a été placé sous bracelet électronique et est revenu rapidement s’installer dans le Nord, a-t-on appris ce vendredi 21 janvier. Converti à l’islam après des études d’histoire, Lionel Dumont avait rejoint une unité paramilitaire en Bosnie Herzégovine en 1994. Au début de l’année 1996, ce Nordiste radicalisé a organisé avec plusieurs autres personnes une série de braquages ultra-violents dans la métropole lilloise pour financer la cause islamiste. En mars, après l’attaque d’un fourgon au lance-roquettes et une tentative d’attentat à la voiture piégée à Lille, le Raid lance l’assaut sur la maison du gang à Roubaix. Lionel Dumont avait réussi à s’enfuir, pour se lancer dans une longue cavale à travers plusieurs pays. En 2005, il sera condamné à 30 ans de prison, une peine réduite à 25 ans lors d’un procès en appel en 2007. Il est aujourd’hui dans la région de Dunkerque, sous bracelet électronique, sous le contrôle d’un juge d’application des peines. Comme tous les sortants de prison condamnés pour des faits de terrorisme, il est sous étroite surveillance des services de renseignement.