
ALGÉRIE-TUNISIE – Alger surveille avec inquiétude les développements politiques qui ont lieu en Tunisie depuis le 25 juillet. Preuve en est que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé son homologue tunisien Kaïs Saïed à deux ou trois reprises en quatre jours, et son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a effectué deux visites en Tunisie durant la même période. L’Algérie considère que les développements politiques actuels en Tunisie sont très sensibles pour elle et pourraient avoir des répercussions néfastes sur sa sécurité si jamais la situation se dégradait. Le président tunisien a tenté de rassurer son homologue algérien en lui affirmant, lors d’un entretien téléphonique en début de mois que « la Tunisie est sur la bonne voie pour consolider la démocratie et le pluralisme ». Mais, selon RFI, les craintes de l’Algérie ne sont pas pour autant dissipées pour autant. La frontière avec la Tunisie est la seule ouverte et sécurisée entre l’Algérie et ses voisins. Ce pays se sent encerclé et souffre de crises à toutes ses frontières. Il craint pour sa propre sécurité et stabilité. Dans la situation tunisienne, l’Algérie redoute surtout les ingérences étrangères et régionales de certains pays désireux de redessiner la géopolitique du Maghreb.
MAROC-PEGASUS – Par l’intermédiaire d’un cabinet d’avocats espagnols, le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols pour la publication et la diffusion répétées sur le territoire espagnol d’allégations mensongères, malveillantes et diffamatoires contre le Royaume, et ce en relation avec « un prétendu espionnage illégal de citoyens espagnols ». « Le Royaume du Maroc n’a jamais acquis ou utilisé le programme dit Pegasus. Les récentes informations publiées sur cette question sont fausses et malveillantes », précise un communiqué du cabinet d’avocats. « Ceux qui prétendent le contraire devront en répondre devant la justice », fait observer la même source. Ces actions en Espagne interviennent après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France, et en Allemagne à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH ». Dans un entretien accordé récemment au magazine panafricain Jeune Afrique, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait affirmé que toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc, devra en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice.

ISRAËL-LIBAN – « Le Liban doit mettre au pas les terroristes qui tirent des roquettes sur Israël, peu importe qui ils sont », a averti ce dimanche le Premier ministre Naftali Bennett en ouvrant la réunion hebdomadaire du cabinet. « L’État du Liban et l’armée libanaise doivent assumer la responsabilité de ce qui se passe dans leur arrière-cour… Il nous importe moins de savoir s’il s’agit d’un groupe palestinien ou de rebelles indépendants », a déclaré Bennett, qui a ajouté : « Israël n’acceptera pas que l’on tire sur son territoire ». Samedi, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait affirmé qu’il ne cherchait pas une guerre totale avec Israël et plaidé pour le maintien du statu quo à la frontière libano-israélienne. Le leader du mouvement a précisé que le groupe islamiste répondrait de façon « appropriée et proportionnelle » à tout raid aérien d’Israël. « Nous avons choisi hier des zones dégagées dans les fermes de Chebaa pour envoyer un message, mais nous pouvons toujours faire un pas de plus (dans l’escalade des tensions) », a-t-il dit. Hassan Nasrallah a confirmé que le Hezbollah possédait un « grand nombre de missiles de haute précision », une question très sensible en Israël.
SYRIE – Quatre enfants d’une même famille ont été tués dans un bombardement du régime syrien sur une région du nord-ouest qui abrite le dernier bastion djihadiste et rebelle du pays. Les tirs d’artillerie ont touché tard samedi une zone résidentielle du village de Qastoun, situé dans la province de Hama, à la lisière de celle d’Idlib, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La moitié de la province d’Idlib et des secteurs adjacents dans les provinces de Hama, Lattaquié et Alep échappent toujours au contrôle du régime de Bachar al-Assad et sont dominés par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda. D’autres groupes jihadistes et rebelles y sont également présents.
D’autre part, les Forces armées turques (TSK) annoncent avoir neutralisé 6 membres de l’organisation kurde YPG dans le nord de la Syrie.

MOZAMBIQUE – Les forces rwandaises déployées le mois dernier pour prêter main forte à l’armée mozambicaine dans leur lutte contre les insurgés Al-Shabab dans la région de Cabo Delgado ont affirmé, ce dimanche 8 août, avoir repris le contrôle du port stratégique de Mocimboa da Praia aux jihadistes. « La ville portuaire de Mocimboa da Praia, un bastion majeur de l’insurrection depuis plus de deux ans, a été capturée par les forces de sécurité rwandaises et mozambicaines », ont déclaré les Forces de défense rwandaises dans un tweet. Ce port constituait le principal point de ravitaillement des jihadistes. La région de Cabo Delgado est considérée comme l’une des plus riches du Mozambique et attire des multinationales qui lorgnent la production des hydrocarbures. C’est le cas avec le groupe français Total qui développe un projet d’exploitation de gaz de 16,8 milliards d’euros qui a dû l’interrompre en mars 2021, suite à la multiplication des attaques djihadistes sur la ville de Palma. Selon des observateurs, contre les insurgés, la France apporte un appui logistique à l’armée mozambicaine, notamment le renseignement prévisionnel et la communication satellitaire.
ARABIE SAOUDITE – L’Arabie Saoudite va recevoir graduellement les demandes déposées par les pèlerins vaccinés souhaitant participer au pèlerinage de la omra, qui commence demain 9 août, rapporte ce dimanche l’agence de presse officielle. Avec une capacité qui pourrait passer de 60.000 à 2 millions de pèlerins par mois, la Mecque et Médine rouvriront aux visiteurs étrangers tout en maintenant les mesures de précaution relatives au COVID-19. Les pèlerins étrangers devront être vaccinés, avec un vaccin reconnu par l’Arabie saoudite (Pfizer, AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson), et se soumettre aux règles de quarantaine. Les autorités sont en train d’établir une liste des pays autorisés, et de se pencher sur des mesures à mettre en place pays par pays.
En temps normal, le hajj et la omra rapportent quelque 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) par an à l’Arabie saoudite, qui tente de diversifier son économie ultradépendante du pétrole. Ils représentent aussi une aubaine pour les compagnies aériennes et les agences de voyage. Coiffeurs, voyagistes ou vendeurs de souvenirs… A La Mecque, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui ont pâti de la pandémie. En 2020, seulement 5.8 millions de personnes ont effectué la omra, soit une baisse de 69% par rapport à 2019 selon les chiffres officiels. Et lors du hajj cette année, marqué par un protocole sanitaire stricte, les rues de La Mecque étaient quasi vides.

ÉGYPTE – La barque solaire intacte du pharaon égyptien Khéops datant de quelque 4.600 ans a été transportée au Grand musée égyptien qui doit être inauguré prochainement près des pyramides de Guizeh, a indiqué samedi le ministère des Antiquités. « Après avoir traversé les rues de Guizeh à bord d’un véhicule autonome, la barque de Khéops découverte en 1954 à l’angle sud de la Grande Pyramide a terminé son long voyage vers le Grand musée égyptien (GEM) », selon un communiqué du ministère.Les barques solaires étaient enterrées dans des fosses à côté des chambres funéraires royales car elles étaient censées transporter les défunts dans l’au-delà. La barque de Khéops, longue de 42 mètres et pesant 20 tonnes, est « le plus grand et le plus ancien artéfact en bois de l’histoire de l’humanité », affirme le ministère. Son voyage sur un véhicule spécial télécommandé, importé de Belgique, a commencé vendredi soir et a duré 10 heures, a rapporté l’agence de presse officielle MENA. En avril, les autorités ont déplacé 22 momies de rois et reines de l’Égypte antique lors d’une cérémonie grandiose dans les rues du Caire. Elles ont rejoint le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC), nouvelle demeure des dépouilles royales.
INSOLITE – Une des quelque 300 jeunes Nigérianes enlevées par Boko Haram dans un collège de Chibok (nord-est) il y a sept ans est libre et a retrouvé sa famille, a annoncé, samedi 7 août, le bureau du gouverneur de l’Etat de Borno au Nigeria. Au fil des ans, la majorité des filles ont été relâchées ou retrouvées par l’armée, mais une centaine d’entre elles est toujours portée disparue, avait rappelé Amnesty International en avril dernier, à l’occasion du septième anniversaire de leur enlèvement. Dans un communiqué, le gouverneur de l’Etat de Borno, Babagana Umara Zulum, a précisé que Ruth Ngladar Pogu s’était présentée auprès de l’armée le mois dernier en compagnie d’une personne qu’elle a identifiée comme son mari. Selon son bureau, la jeune fille s’est présentée, le 28 juillet, auprès de l’armée, mais la nouvelle n’avait pas été rendue publique pour lui donner le temps de contacter ses parents. Les autorités ne donnent pas beaucoup plus de détails sur cette libération mais appellent les familles des filles encore en captivité à garder espoir.

OCEAN VIKING – Plus de 250 migrants ont débarqué samedi 7 août du navire humanitaire SeaWatch en Sicile, tandis que l’Ocean Viking avec 550 personnes à bord a obtenu l’autorisation d’y accoster, ont annoncé les ONG les ayant affrétés. Les deux navires avaient lancé un appel urgent, demandant un port sûr pour débarquer les centaines de migrants se trouvant à leur bord, soulignant que leur état de santé se dégradait. Certains migrants avaient déjà été autorisés à quitter l’Ocean Viking pour des raisons médicales. Selon l’organisation humanitaire, au moins 118 mineurs d’âge se trouvent encore à bord, dont 94 non accompagnés. L’association SOS Méditerranée, qui a affrété l’Ocean Viking, avait rapporté une situation d’urgence similaire après s’être vu refuser l’autorisation de débarquer par Malte et être restée sans réponse de la part de la Libye et la Tunisie.
ETATS-UNIS – Le plan de Joe Biden prévoyant plus de 1 000 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures a surmonté samedi une étape clé au Sénat américain. Si la chambre haute du Congrès s’est prononcée en faveur du texte, celui-ci devra toutefois faire l’objet d’une autre étape de procédure. La chambre haute du Congrès s’est prononcée par 67 contre 27 pour mettre fin aux débats -il fallait 60 voix. La date du vote final sur ce projet de loi n’est pas encore déterminée. Les législateurs ont préparé de nombreux amendements et tentent de parvenir à un accord pour avancer rapidement. Le président américain a fait savoir dans un tweet qu’il s’agissait d’un « investissement d’une génération » et générerait « des emplois bien payés pour remettre en état les routes, les ponts, les systèmes d’alimentation en eau et le réseau électrique américain ». systèmes d’alimentation en eau et le réseau électrique américain ». Si le Sénat approuve le plan, il devra ensuite être soumis au vote de la Chambre des représentants. L’ex-président républicain Donald Trump a lui jugé samedi que cet accord était « une honte ». « Il me sera très difficile de soutenir quelqu’un d’assez stupide pour voter en faveur de cet accord », a-t-il menacé par communiqué, alors qu’il reste très populaire auprès des électeurs républicains, mais les républicains soutenant le projet savent aussi que ces investissements sont très populaires auprès de leurs électeurs.

HAÏTI – La justice haïtienne n’avait toujours pas commencé samedi son enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando armé : un mois jour pour jour après le drame qui a enfoncé le pays un peu plus dans le chaos, le doyen du tribunal peine à trouver un juge prêt à se saisir de cette affaire explosive. Trop dangereux. « C’est un dossier sensible et politique. Le juge avant d’accepter d’instruire le dossier pense à sa sécurité et à celle de sa famille. C’est pourquoi les juges d’instruction ne sont pas trop enthousiastes à l’idée d’accepter le dossier, a confié l’un d’entre eux. Pour rassurer ses magistrats, le doyen du tribunal, Me Bernard Saint-Vil, affirme avoir exigé du gouvernement qu’il garantisse leur protection. La police affirme avoir déjà arrêté 44 individus dont 12 policiers haïtiens, 18 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne. Elle a émis des avis de recherche contre plusieurs autres individus dont un juge à la Cour de cassation, la plus haute instance judiciaire du pays, un ancien sénateur et un homme d’affaires.
TURQUIE – Alors qu’elle est ravagée par les feux de forêt les plus destructeurs de son histoire récente, la Turquie s’enflamme aussi sur Twitter, entre polémique et soupçons de manipulation. Dans un pays profondément divisé où le moindre événement peut faire bondir partisans et opposants au président Erdogan, le hashtag #HelpTurkey («Aidez la Turquie ») sur Twitter est à l’origine d’une nouvelle polémique et d’une enquête du parquet. Le président turc, qui affronte une de ses plus grandes crises en dix-huit ans de pouvoir, a semblé outré que son pays puisse avoir besoin d’aide. « En réponse à cela, il n’y a qu’une chose à dire : Strong Turkey », a déclaré Recep Tayyip Erdogan au sujet des tweets #HelpTurkey, qu’il a qualifié de « terreur par le mensonge propagée depuis l’Amérique, l’Europe et certains autres endroits ». Dans la foulée, le bureau du procureur a indiqué qu’il mènerait une enquête pour déterminer si les tweets avaient pour intention de « créer de l’anxiété, de la peur et de la panique au sein de la population, et d’humilier le gouvernement turc ». Dans le même temps, le régulateur des médias a menacé d’infliger une amende aux chaînes de télévision qui ont continué à diffuser des images en direct des brasiers et à publier des articles « qui génèrent de la peur et inquiètent la population ». La plupart des chaînes se sont pliées à l’ordre. Des données officielles montrent que les autorités n’ont dépensé que 2% des fonds, déjà modestes, qui étaient budgétés pour la lutte anti-incendie et la prévention.

ITALIE – L’ancien président du Conseil italien Giuseppe Conte a été élu samedi à la tête du Mouvement 5 Etoiles (M5S), mettant un terme à la période d’incertitude traversée par le parti populiste italien. Le Mouvement cinq étoiles, populiste et antisystème, compte actuellement quatre ministres au sein de la coalition dirigée par Mario Draghi. Il se trouvait sans leader politique depuis janvier 2020, après le retrait de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio. Vito Crimi occupait jusqu’ici la présidence ad interim. Le nouveau président était en conflit depuis plusieurs mois avec Beppe Grillo, le co-fondateur du mouvement reprochant au juriste un manque de vision politique. Giuseppe Conte, qui fêtait aujourd’hui ses 57 ans ce dimanche, a été président du conseil entre juin 2018 et février 2021. Parti le plus représenté au Parlement italien depuis sa victoire aux législatives de 2018, quand il avait obtenu 32% des suffrages, le M5S n’est plus aujourd’hui crédité que de 16% des suffrages dans les sondages.
BRÉSIL – Grâce notamment aux succès de ses sportives, de ses athlètes d’origine africaine et de ceux revendiquant leur homosexualité, le Brésil est assuré de remporter au minimum 20 médailles aux Jeux olympiques de Tokyo, un record dans son histoire, au grand dam de son très conservateur président Jair Bolsonaro. Il n’a toujours pas félicité ses compatriotes victorieux à Tokyo qui, de leur côté, se sont bien gardés de parler de politique pour préférer revendiquer leurs origines, leur orientation sexuelle ou leur genre. Le bon bilan brésilien est à mettre, en partie, au crédit de sportifs aussi divers que l’est la population de cet immense pays, dans lequel vivent 212 millions de personnes, à l’image de la gymnaste noire Rebeca Andrade (médaillée d’or au saut après avoir remporté l’argent au concours général), de la nageuse lesbienne Ana Marcela Cunha (médaillée d’or du 10 km en eau libre) ou des voileuses Martine Grael et Kajena Kunze (déjà titrées à Rio et à nouveau championnes olympiques à Tokyo en 49er FX). « Cette médaille est dédiée à tous ceux qui ont lutté pour la défense des droits des femmes et des personnes LGBT », a ainsi lancé Ana Marcela Cunha, qui partage la vie d’une internationale brésilienne de water-polo. « Ces victoires de femmes, de Noirs et de personnes LGBTQIA contribuent à donner de la visibilité à d’autres modes de vie, qui étaient opprimés, exclus et maintenus largement invisibles jusqu’à récemment dans notre histoire », a déclaré l’anthropologue Claudia Kessler de l’Université fédérale de Rio Grande do Sul.

SUISSE – La Cour d’appel de Bâle, vient d’atténuer la peine de prison d’un homme de 33 ans, reconnu coupable de viol l’année dernière. Condamné en première instance à 51 mois de prison, il a vu sa peine réduite en appel à 36 mois, dont la moitié avec sursis, toujours selon le média Suisse. La raison d’une telle décision ? La victime aurait « joué avec le feu », en en « envoyant des signaux aux hommes », selon les mots de la Cour d’appel. Toujours selon la décision, le viol aurait été » relativement court » et n’a pas entraîné de blessures physiques irréversibles pour la victime, ce qui a incité la justice à être clémente avec le violeur. « C’est surtout un très mauvais signal envoyé par le tribunal, et un jugement incompréhensible « , a réagi l’avocate de la victime. Pour protester contre cette réduction de peine, quelque 500 personnes se sont réunies ce dimanche après-midi devant la Cour d’appel de Bâle. La manifestation, non autorisée, est restée pacifique. Les manifestants ont appelé à la démission immédiate de la présidente de la Cour d’appel.
THAÏLANDE – Un homme de 27 ans a avoué avoir étranglé Nicole Sauvain-Weisskopf, une touriste suisse de 57 ans qui voyageait seule à Phuket. Il lui a dérobé 300 bahts, soit 7,60 €. Le corps de Nicole Sauvain-Weisskopf, 57 ans, avait été découvert jeudi face contre terre. Un short, des baskets et un téléphone portable ont été retrouvés à proximité de la victime. Cette dernière, qui voyageait seule, était arrivée le 13 juillet à Phuket dans le cadre du plan baptisé « bac à sable », qui permet aux voyageurs étrangers complètement vaccinés de séjourner sur l’île sans effectuer de quarantaine, puis de se rendre ailleurs dans le pays après un délai de 14 jours.
AFGHANISTAN – « Le gouvernement a échoué à nous envoyer de l’aide et nous nous sommes retirés de la ville cet après-midi. » Ces mots ont été prononcés, dimanche 8 août, par un responsable sécuritaire afghan, alors qu’un habitant de Taloqan a rapporté que « les talibans sont partout ». En effet, ces derniers se sont emparés de la ville située dans le nord-est du pays. C’est la troisième capitale provinciale à être tombée ce dimanche, et la cinquième en trois jours. A quelques heures d’intervalle, les insurgés ont, après de violents combats, pris possession de Kunduz, à 300 km au nord de Kaboul, qu’ils encerclaient depuis quelques semaines, de Sar-e-Pul, 400 km plus à l’ouest et de Taloqan dans le nord-est du pays. “Kunduz est tombée. Les talibans ont pris le contrôle de tous les bâtiments clés de la ville”, a affirmé un correspondant de l’AFP sur place. La ville d’environ 300.000 habitants, déjà tombée deux fois ces dernières années aux mains des insurgés, en 2015 et 2016, est un carrefour stratégique du nord de l’Afghanistan, entre Kaboul et le Tadjikistan. La prise de Kunduz constitue le principal succès militaire des talibans depuis le début de leur offensive en mai.