MAROC -ALGÉRIE – Après la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc hier mardi, Rabat a répondu que « le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue – au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines – ainsi que son impact sur le peuple algérien. Il rejette catégoriquement les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent ». Le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères affirme que le royaume « restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité pour le développement de relations intermaghrébines saines et fructueuses ». La rupture n’est que le dernier épisode de relations tendues depuis des décennies entre Rabat et Alger. La frontière entre les deux pays est d’ailleurs fermée depuis 1994. Au cœur de la discorde : le soutien de l’Algérie au Polisario. Début août, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait invité, dans un discours, le président algérien Abdelmadjid Tebboune «à faire prévaloir la sagesse» et «œuvrer à l’unisson au développement des rapports» entre les deux pays. La Ligue arabe regrette cette rupture, appelle les deux pays à “la maîtrise de soi” et demande d’éviter davantage d’escalades de tensions. Paris appelle au « dialogue » dans l’intérêt de la « stabilité » régionale.
LIBYE – Des eaux fétides et des montagnes d’ordures : à Tripoli, de nombreuses plages sont interdites à la baignade du fait d’une pollution alarmante, au grand dam des habitants de la capitale libyenne, privés d’un de leurs rares exutoires. S’étendant sur une trentaine de kilomètres dans le grand Tripoli, de nombreuses plages ont été fermées en juillet par le ministère de l’Environnement, alors que la saison estivale bat son plein. C’est cette portion du littoral libyen, bordé par la Méditerranée et long de 1.770 km, qui est la plus polluée du pays d’Afrique du Nord. Les eaux marines autour de la capitale, où vivent plus de deux millions d’habitants, accueillent chaque jour les déversements sans aucun traitement des eaux usées. Sacs plastique, canettes, bouteilles… ces plages sont en outre noyées sous les déchets. Cela fait des décennies que la seule station de filtrage des eaux usées de Tripoli est à l’arrêt. Résultat : « des tonnes de litres d’eaux usées se déversent directement dans la mer chaque jour », reconnaît Sara al-Naami, du conseil municipal de Tripoli. Des analyses effectuées récemment montrent que l’eau de mer contient une « forte concentration de bactéries, atteignant 500 % de plus que la normale […]
GAZA – Un Palestinien de 32 ans a succombé ce mercredi à ses blessures provoquées cinq jours auparavant par des tirs de l’armée israélienne, lors d’affrontements le long de la barrière frontalière séparant la bande de Gaza du territoire israélien, ont indiqué les autorités dans l’enclave. . Quarante autres personnes, dont un enfant de 13 ans, ont également été blessées par des tirs israéliens. Et un membre des forces de sécurité israéliennes, touché par des tirs provenant de l’enclave palestinienne, est toujours dans un état critique. Cet après-midi, plusieurs centaines de Palestiniens ont manifesté près de la barrière de sécurité.
Dans une interview au « New York Times, Naftali Bennett a déclaré que le blocus de Gaza se poursuivra tant que le Hamas continuera à s’armer et à lancer des roquettes contre Israël. Il a ajouté qu’il serait prêt à mener une autre guerre contre le Hamas même si cela lui fait perdre le soutien des quatre représentants arabes grâce auxquels il maintient le pouvoir.
ISRAËL-ETATS-UNIS -Le premier ministre Naftali Bennett qui rencontre demain à Washington le président Biden lui propose une autre approche de l’Iran:. C’est ce qu’il a confié au New York Times: « Je dirai au président Biden qu’il est temps de stopper les Iraniens, de ne pas leur tendre de bouée de sauvetage en réintégrant un accord qui n’est plus d’actualité. Nous présenterons un plan ordonné que nous avons préparé ces deux derniers mois pour freiner les Iraniens », a-t-il ajouté, sans plus d’explication. Peu de chances qu’il soit entendu, selon un responsable américain. Le successeur de Netanyahu dira aussi son opposition à la solution de deux Etats: « Ce gouvernement ne va ni annexer des territoires ni former un État palestinien, tout le monde le comprend », a-t-il affirmé, confiant toutefois qu’il poursuivrait l’expansion de « croissance naturelle » des implantations israéliennes en Cisjordanie. « Je suis le Premier ministre de tous les Israéliens, et mon devoir est de trouver un terrain d’entente – nous concentrer sur les questions sur lesquelles nous sommes d’accord », a-t-il expliqué, rappelant la particularité de sa coalition disparate.
Les pourparlers de paix n’auront pas lieu également « parce que la direction palestinienne est fracturée et sans gouvernail », a-t-il ajouté.
RDC – Alignés sous le soleil à Kipushi, ville minière du sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), les enfants tiennent fièrement le certificat de naissance qui va leur permettre d’aller gratuitement à l’école. Parmi eux, des petits qui jusqu’à récemment travaillaient à la carrière de cuivre et de cobalt. Ils font partie de ces enfants sortis des carrières grâce à une opération conduite par l’Unicef qui a appuyé financièrement les démarches administratives menées par une ONG locale pour obtenir les certificats de naissance nécessaires à l’inscription en classe et a fourni des kits scolaires. Ces certificats ont été obtenus par ordonnance du parquet de la ville pour 1.003 enfants, dont l’âge varie entre 8 et 15 ans. 500 vont être scolarisés. En vertu d’une réforme récente ayant instauré la gratuité de l’enseignement primaire, ce certificat sera exigé à partir de la rentrée prochaine. Or, « le constat est amer, plus de 98% de nos élèves n’en ont pas, c’est bien dommage », a déclaré Mugimba Cosmas, chef des écoles publiques de la ville.
BIODIVERSITÉ – Les délégations des pays membres de la Convention de l’ONU sur la biodiversité biologique ONU (CBD) se réunissent depuis lundi 23 août en ligne jusqu’au 3 septembre, dans la perspective de la COP15 sur la biodiversité, qui vient d’être reportée à avril 2022. La CBD a présenté en juillet un projet de texte devant être finalisé lors de négociations à Kunming, en Chine, au printemps prochain, visant à « vivre en harmonie avec la nature » à l’horizon 2050, avec des objectifs intermédiaires pour 2030. 193 pays participent aux échanges. Selon l’IPBES (la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), un million d’espèces animales sont menacées de disparition, et la mauvaise santé des écosystèmes menace l’avenir des humains. Le changement est déjà en route : depuis 1970, 68% des vertébrés ont disparu, et depuis 30 ans, c’est 75% des insectes qui ont été effacés de la surface du globe, selon les chiffres du WWF (Fonds mondial pour la nature).
CLIMAT – Dans son nouveau rapport sur l’impact des bouleversements climatiques, l’Unicef estime qu’un milliard d’enfants sont exposés à un risque d’impact « extrêmement élevé ». Ce milliard d’enfants, sur les 2,2 milliards présents sur Terre, vivent dans l’un des 33 pays classés comme « extrêmement risqué ». Les inondations fluviales représentent une menace pour 330 millions d’enfants, contre 240 millions pour les inondations côtières. 400 millions d’enfants sont également fortement exposés aux cyclones. À cela s’ajoutent 600 millions d’enfants fortement exposés aux maladies à transmission vectorielle et 815 millions d’enfants à la pollution par le plomb. 820 millions d’enfants sont fortement exposés aux vagues de chaleur, 920 millions au manque d’eau. Les enfants vivant en République centrafricaine, au Tchad, au Nigeria, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Inde ou aux Philippines sont les plus exposés aux impacts du changement climatique, « qui menacent leur santé, leur éducation et leur protection, et les exposent à des maladies mortelles », indique le rapport. Pour mieux protéger les enfants et les générations à venir, l’Unicef formule cinq recommandations majeures : accroître les investissements en faveur de l’adaptation aux changements climatiques, réduire les émissions de gaz à effet de serre, éduquer les enfants à l’écocitoyenneté, associer la jeunesse à l’ensemble des négociations sur le climat et œuvrer pour une « relance verte, bas carbone et inclusive ».
COVID – Comment est née la pandémie de Covid-19 ? Le rapport demandé par le président américain Joe Biden à ses services de renseignement sur l’origine du Coronavirus ne permet pas de trancher cette question sensible, source de frictions entre Washington et Pékin, ont rapporté mardi soir le Washington Post et le Wall Street Journal. Fin mai, Joe Biden avait donné 90 jours au renseignement américain pour expliquer l’origine du virus. En dépit de leurs recherches et analyses, les responsables des services de renseignement n’ont pas pu s’accorder sur une explication définitive, selon le « Washington Post » qui cite deux responsables américains anonymes, proches du dossier. Cela s’explique en partie par le fait que la Chine n’a pas fourni assez d’informations, affirme quant à lui le « Wall Street Journal », s’appuyant lui aussi sur deux hauts responsables américains non identifiés. Ce mercredi, Pékin a de nouveau écarté toute nouvelle enquête de l’OMS sur son sol autour de l’accident de laboratoire.
INSOLITE – Jeff Bezos, fondateur et patron retraité d’Amazon pour se consacrer à l’espace, vient de réaliser un rêve que tout gosse fait: avoir à la maison une machine à crème glacée molle à l’italienne comme on en voit l’été près des plages ou dans les cafétérias. Joe Nicchi, propriétaire de la compagnie californienne CVT Soft Serve, a dévoilé, il y a quelques jours sur Instagram, que l’une de ses machines, la CVTeeny, avait été installée chez le milliardaire dans sa villa de Beverly Hills, à Los Angeles qu’il aurait payé 165 millions de dollars. L’homme d’affaires peut aussi se targuer d’être le premier utilisateur privé à en posséder une. Quant au prix de cette dernière, si CVT Soft Serve n’a évidemment rien dit à ce sujet, certains modèles sont disponibles pour des sommes allant de 7 800 à 22 300 dollars. Une bagatelle pour celui dont il avait été estimé qu’il gagnait plus de 3 700 dollars par seconde.
ETATS-UNIS-MEXIQUE – La Cour suprême des Etats-Unis a déclaré mardi 24 août qu’une politique d’immigration contraignant les demandeurs d’asile à attendre au Mexique la date de leur convocation devait être rétablie. Dans le cadre du programme « Rester au Mexique » de l’ancien président Donald Trump des dizaines de milliers de demandeurs d’asile non mexicains – pour la plupart originaires d’Amérique centrale – ont été renvoyés au-delà de la frontière en attendant l’issue de leur demande. L’administration de Joe Biden a rapidement commencé à démanteler cette politique controversée et avait demandé à la Cour suprême de suspendre le rétablissement de cette politique d’immigration controversée. Le département de la Sécurité intérieure (DHS) de Joe Biden, qui fera appel, a déclaré qu’il « regrette que la Cour suprême ait refusé d’accorder un sursis ». Il a ajouté que « pendant que la procédure d’appel se poursuit, le DHS se conformera toutefois à l’ordonnance en toute bonne foi ».
En juillet, plus de 200 000 migrants ont été appréhendés en train d’essayer d’entrer illégalement aux États-Unis par le Mexique. Un chiffre « sans précédent », selon les autorités. Le nombre d’enfants non-accompagnés arrêtés à la frontière a par ailleurs augmenté de 24 % en juillet par rapport au mois précédent avec 18 962 mineurs sans papiers enregistrés selon les gardes-frontières.
POLOGNE-MIGRANTS – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a appelé la Pologne à accueillir un groupe de migrants du Moyen-Orient qui restent bloqués à la frontière avec le Belarus depuis plus de deux semaines. La Pologne a indiqué qu’elle n’autoriserait pas les migrants à entrer sur son territoire, le premier ministre Mateusz Morawiecki déclarant que ce serait céder au «chantage» de Loukachenko. Des milliers de migrants – principalement originaires du Moyen-Orient – ont traversé la frontière entre la Biélorussie et les pays membres de l’UE, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, ces derniers mois. Ces pays ont demandé à l’ONU d’agir à l’encontre du Belarus. Bruxelles estime que l’afflux est délibérément dirigé par le régime de Minsk en représailles contre les sanctions européennes, la Pologne le qualifiant d’«attaque hybride» contre l’UE. Lundi, la Pologne a annoncé qu’elle allait ériger une «solide clôture» de barbelés, haute de 2,5 mètres, à la frontière polono-bélarusse.
FUKUSHIMA – On sait maintenant comment le Japon va reverser à la mer les 1,27 million de tonnes d’eau contaminée – de quoi remplir 500 piscines olympiques -, stockée dans plus d’un millier de citernes sur le site de la centrale. Cette eau est issue de pluies, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion en mars 2011. L’eau filtrée ne contenant pas de tritium sera acheminée au moyen d’un tunnel sous-marin d’un kilomètre de long sur un diamètre de 2,5 m, a annoncé ce mercredi Tepco, l’opérateur de la centrale, précisant que la construction de celui-ci devrait commencer d’ici mars prochain. Le recours à ce dispositif devrait éviter que l’eau souillée ne revienne vers la côte avant d’être diluée. Tepco s’est déclaré prêt à payer des compensations à ces atteintes engendrées par le rejet de l’eau.
ROYAUME UNI – La police des polices britannique a critiqué mercredi l' »usage disproportionné » du taser contre les personnes noires ou vulnérables, appelant les forces de l’ordre à changer la manière dont elles ont recours à cette arme sous peine de perdre leur « légitimité ». L’Independent Office for Police Conduct (IOPC), en examinant 101 cas d’utilisation entre 2015 et 2020, a aussi constaté que les personnes noires étaient plus susceptibles d’être soumises à des décharges prolongées. « Les forces de police doivent réagir à l’utilisation disproportionnée des tasers contre les personnes noires« , a martelé dans un communiqué Michael Lockwood, directeur de l’organisme de surveillance. Elles devraient « être en mesure de justifier les circonstances dans lesquelles le taser est déployé, en particulier lorsque des enfants ou personnes vulnérables sont concernées« . Dans son rapport, l’IOPC estime que la police avait dans près d’un tiers des cas « manqué une occasion » de désamorcer la situation avant de se servir de cette arme qui envoie des impulsions électriques dans le corps, provoquant une incapacité temporaire. Dans 26 cas sur les 101 examinés, le comportement d’un policier « justifierait l’ouverture d’une procédure disciplinaire ». Le rapport recommande l’amélioration de la formation des policiers ainsi qu’un meilleur suivi. Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, l’utilisation du taser a presque doublé entre 2017 (17.000 utilisations ou menace d’utilisations) et 2020 (32.000).
CHINE-ETATS-UNIS – La vice-présidente américaine Kamala Harris a accusé ce mercredi la Chine d’intimider les pays d’Asie du Sud-Est pour la deuxième fois en deux jours lors de sa tournée en Asie visant à contrer l’influence croissante de Pékin dans la région. Plus tôt dans la journée, les médias officiels chinois ont accusé la vice-présidente américaine de chercher à diviser la Chine et ses voisins d’Asie du Sud-Est après les commentaires selon lesquels Pékin utiliserait la coercition et l’intimidation pour appuyer ses revendications en mer de Chine méridionale. A Hanoï, Kamala Harris a déclaré, lors de sa rencontre avec le président vietnamien Nguyen Xuan Phuc, que « nous devons trouver des moyens de faire pression, d’augmenter la pression (…) sur Pékin pour qu’il respecte la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et qu’il remette en question ses revendications maritimes abusives et excessives ». La Chine, le Vietnam, le Brunei, la Malaisie, les Philippines et Taïwan ont des revendications territoriales rivales en mer de Chine méridionale, où se trouvent des gisements de gaz et de riches zones de pêche et par laquelle transitent d’importants échanges commerciaux.
IRAN – Le directeur de l’administration pénitentiaire iranienne a présenté ses excuses pour les « événements amers » survenus à la prison d’Evin, à Téhéran, après la diffusion de vidéos montrant des passages à tabac de détenus. Un groupe de pirates informatiques se faisant appeler Edalat-e Ali (la justice d’Ali) a diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos qui semblent provenir de caméras de surveillance de la prison et montrent des gardiens en train de frapper des prisonniers et de traîner un détenu inconscient sur le sol. Dans d’autres vidéos, on voit des gardiens et des prisonniers se battre entre eux. « En ce qui concerne les images de la prison d’Evin, j’accepte la responsabilité de ces comportements inacceptables et je m’engage à essayer d’empêcher la répétition de ces événements amers et à traiter sérieusement les fautifs », a écrit Mohammad Mehdi Hajmohammadi, le directeur de l’administration pénitentiaire, dans un tweet repris par des médias iraniens. Ses propos constituent l’un des rares aveux exprimés par des responsables iraniens sur des violations des droits de l’homme, Téhéran ayant souvent rejeté les critiques concernant sa politique en matière de droits humains.
Cet après-midi, le gouvernement du président Raïssi a obtenu la confiance du Parlement.
AFGHANISTAN – Les pays occidentaux s’empressent d’effectuer un maximum d’évacuations depuis l’aéroport de Kaboul, à moins d’une semaine de la date butoir pour la fin du retrait des troupes américaines et internationales d’Afghanistan, le 31 août, dont un éventuel report ne semble pas d’actualité. Le président Joe Biden a annoncé mardi soir que les Etats-Unis étaient en bonne voie pour conclure les opérations d’évacuation et leur retrait d’Afghanistan d’ici à la date butoir du 31 août. « Le plus tôt sera le mieux » pour la fin du retrait, a-t-il déclaré, en assurant que « chaque jour supplémentaire d’opérations est assorti de risques supplémentaires pour nos troupes ». Depuis le 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans, les Occidentaux ont évacué plus de 70.000 personnes depuis l’aéroport de la capitale afghane.
Ce mercredi, la chancelière allemande, partant du fait que « les talibans sont une réalité », a jugé, mercredi 25 août, que la communauté internationale devait continuer « de dialoguer » avec eux pour préserver les acquis sociaux et culturels permis par la présence des troupes de l’OTAN, depuis 2001. Pour l’Europe, il ne faut pas laisser toute la place à la Chine, la Russie, l’Iran et au Pakistan…
Ce soir, un négociateur allemand a déclaré que les talibans acceptaient que des Afghans quittent le pays après le 31 août.